Annales des Mines (1871, série 6, volume 20)
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INDUSTRIE DES HUILES DE SCHISTE
pANS ,L'AITTUNOIS.
Si on calcule d'après les nombres du tableau les poids des produits liquides et gazeux (dans ces calculs on Peut
flamme est d'abord ,brillante, à.çause des fines ,poussières entraînées ; elle se ternit ensuite,;mais, dure longtemps, sous ia,forine de petits jets ou d'une auréole. J'ai eu les résultats numériqUes ;qui suivent en calcinant en creuset clos, puis en brûlant du:schiste, distillé del' usine
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avec une très-suffisante approximation prendre l'unité pour la pesanteur spécifique des goudrons et Inas épaisses) et si on compare les sommes .aux chiffres de l'avant-dernière colonne numérique, qui donne, par observation directe, la perte de poids totale, on trouvera des différences en moins
qui varient d'une unité et demie à 3 unités. Elles ont dû avoir en partie pour cause les petites pertes non évitées pendant l'opération même et une continuation lente de la distillation lorsque, l'opération étant regardée comme terminée, on isolait du reste de l'appareil la cornue encore chaude. Une autre cause, certainement très-réelle, était l'entraînement parle courant gazeux et la condensation dans le récipient d'un peu de vapeurs aqueuses, ammoniacales, huileuses, hydrosulfureuses (car les schistes contiennent de la pyrite), et surtout de quelques essences hydrocarburées très-légères et très-volatiles. A l'usine de Lally, où les gaz sont emmagasinés sous une cloche,, on recueille une petite quantité de ces essences. L'eau introduite claire clans mon récipient en sortait odorante, un peu jaunâtre et louche, ne manifestant d'ailleurs aux réactifs chimiques ni acidité, ni alcalinité sensible. Les éléments hydrocarbures qui ne se dégagent pas dans les distillations industrielles, mais qui au laboratoire ont
donné un surplus d'huile et un si .grand surplus de gaz, doivent exister dans les schistes .sortant des cornues et augmenter leur combustibilité et leur puissance calorifique. 'Lorsqu'en effet, on jette sur un brasier incandescent un
fragment de ces schistes, il en sort aussitôt une courte flamme, ce qui n'arriverait certes pas s'ils ,ne contenaient qu'un peu de carbone disséminé dans une terre inerte. Quand on en remplit un creuset et qu'on le porte ,bien couvert dans un mouille chauffé au rouge, 'des ,fumées S'échappent tout autour du couvercle et prennent feu. Leur
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de Lally, qu'on avait eu la précaution d'étouffer après le
.
déchargement. NUMÉROS
dos opéri,nces.
MATIÈRES
CARBONE
volatilisées par calcination
non volatilisé pour
Pour 100 parties.
2
11,00 10,50
12,4 13,2
3
10,30
11,7
1
.443,47..
100 parties.
23,4 23,7 22,0
La conclusion de ces expéliences était que les fabricants d'huile minérale devaient s'appliquer à utiliser aussi compiétement que possible les gaz que les schistes _abandonnent clans la distillation, les gaz et le carbone qu'ils retiennent.
Il y avait là pour eux un moyen d'économie non moins important que ne l'a été pour les métallurgistes l'emploi des gaz .de leurs hauts fourneaux et dés flammes perdues de leurs fours à puddler et à réchauffer. Nouveau four inslallé,e. Lally pour brûler les .schistes déjà dislillg,s sous les cornues .verticales. M. Chosson a donné 10, description .des procédés et appareils mis en oeuvre jus.
qu'en ces derniers mois dans les usinesainersrcilveeLr
c,
Igoert
du tRuet et de la Cornaille
les cornues de première distillation par les schisteshaddistillés'uff les gaz. Les essais d'Igornay et du Ruet avaient montré la possibilité d'une bonne combustion des schistes ayant déjà passé en cornue fixe .verticale, Mais n'avaient pas abeuti à un succès pratique, parce que la distillation ne .s'opérant
pas à l'abri de tout contact de l'air ne produisait-qu.e de l'huile très-grasse, dont on ne pouvait tirer parti pour l'éclairage. Les essais de,Lally et de la Comaille, exécutés
.