Annales des Mines (1871, série 6, volume 20)
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REVUE DE GÉOLOGIE. 528 Il propose de représenter la lalcosite par la formule 5 ./44,0
9 SiO, + 3 HO.
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ROCHES.
son contact, de manière à présenter une singulière association de granite et de serpentine, sans que leurs éléments se mélangent ou se confondent.
Ainsi que l'a fait observer M. D a.n a, la pinite peut être considérée comme une serpentine alcaline et alumineuse, tandis que la pyrophylli te correspond à un talc alumineux: or, suivant M. Ulri ch, il existe des relations analogues entre la selwynite et la talcosite ;
Ces deux roches paraissent avoir ,disloqué les couches éocènes qui les entourent; mais les observations de M. Cocchi le porteraient à penser que, dans ces gisements, la serpentine est plus ancienne que le granite.
de plus, la selwynite, serait, pour lui, une sorte de serpentine chromo-alumineuse.
Boches feldspathiques plutoniques. Pegmatite. ITSATSOU. Vers la limite du granite et du terrain de transition, M. Oi n dr e a trouvé à Itsatsou, dans les Basses-Pyrénées, une pegmatite qu'il exploite pour la fabrication de la porcelaine et pour en faire un engrais à base de potasse, Cette pegmatite présente les caractères ordinaires. Son quartz est gris. Son orthose est blanc ou blanchitlre; il forme quelquefois de gros rognons, mamelonnés, à structure globuleuse, qui montrent des cercles très-réguliers dans le plan du clivage le plus facile. Il y a aussi de grandes lames de mica blanc argenté, ainsi que du mica brun tombac. La tourmaline, si habituelle dans la pegmatite, ne se rencontre que rarement à Itsatsou. Un peu d'oxyde de maeganèse remplit accidentellement les interstices de cette roche, lorsqu'elle est décomposée.
Granite. M. Cocchi (1) signale l'existence du granite en Italie, dans une partie des Alpes-Apuennes, où il n'avait pas encore été observé ; c'est dans les vallées de Penoco et dell' Osca, qui se relient à la vallée de la Magra. Le granite qui s'y montre en plusieurs endroits rapprochés se présence tantôt compacte, formé d'orthose, de quartz souvent rosé et de mica noir, parfaitement cristallisé; tantôt se désagrégeant facilementà cause de l'abondance du mica, ou prenant l'aspect d'un porphyre par suite de l'état amorphe du feldspath et de la rareté du mica. Des masses de serpentines diallagiques se trouvent souvent à VAL DL MAGRA.
(t) Comitato geologico Italian° (Extrait par M. Caillaux).
STRIEGAII. Une étude minéralogique et chimique du granite de Striegau, a été faite par M. Ewald Becker (1). Ce granite est remarquable par la variété des minéraux qui ont cristallisé dans ses druses : en effet, on y observe la chaux fluatée, la tourmaline, l'émeraude, l'épidote, l'albite, l'orthite, le mica à base de lithine, la pennine, la chlorite, le fer oligiste, la chabasie,' la stilbite, la desmine, la chaux carbonatée qui est postérieure aux zéolithes,
et la psi lomélane.
M. Becker décrit en outre une substance nouvelle la Strigowite qui forme un agrégat de petites lamelles, sur les parois des druses.
Sa couleur est vert noirittre ou vert brunatre par altération. Sa rayure est verte. Dureté = j. Poids spécifique = 2,788. Elle s'attaque par l'acide chlorhydrique en laissant de la silice pulvérulente. Son analyse a donné SiO,
Al203
Fe,Fe3
FeO
Mg0
CaO
HO
Somme.
32,62
16,66
16,04
16,74
3,16
2,02
12,37
99,61
La Strigovvite a pour formule : 3I1203,2Si02+4(R0,Si02)+8110.
Elle paraît se rapprocher du Itipidolite et de la Delessite, minéraux desquels elle diffère cependant par la présence de la chaux et par une proportion très-faible de magnésie. Granite ampliiholique. Le granite amphibolique de Bergsbrunna, près d'Upsal, 'contient de la préhnite, comme l'a constaté une analyse de M. C. W. Paykull (?.); c'est un gisement assez exceptionnel pour cette zéolithe. (t) Noues Jahrbtich, 1669, p. 236. (2) Jahresbericht der Chemie 1867 ; 994.