Annales des Mines (1871, série 6, volume 20)
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ROCHES.
REVUE DE GEOLOG1E.
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composition minéralogique, elle se rapproche beaucoup de la toua-. lite analysée par M. G. vo m Ra th et même de l'andésite quartzifère
f§yénite.
Jusqu'à présent la silice qui entre dans la constitution de la syénite avait seulement été observée à l'état de quartz; mais M. le docteur K. A. Fredholm (1) a reconnu qu'elle peut aussi se trouver à l'état de silex. En effet, la syénite zirconienne de la Norwége
contient quelquefois des fragments de silex gris-noirâtre, compacte, devenant caverneux près des bords Ce silex; examiné également par M. Des G loi sea u x, est intercalé dans une syénite. à grandes lamelles d'orthose et d'amphibole. Sa présence est surtout intéressante à signaler au point de vue de l'origine de la syénite; car, on sait que le silex contientde l'eau et un peu de matières organiques.
dela vallée d'Illowa. Toutefois, ces trois roches diffèrent par leur texture et par: leur âge. Un porphyre quartzifère de la vallée Travignolo, qui a été analysé, par M. Th. Scheer, er, offre par sa composition On passage entre le porphyre et la porphyrite. 1111élaphyre.
SPIENIONT.-Les méiaphyres du Spiemon t près de Saint- Wendel ont
été étudiés par M.B K os mann (,), qui en distingue deux variétés. A présente une couleur brun verdâtre foncée et une: structure grenue on y distingue une pâte feldspathique dans laquelle se sont développés des cristaux de feldspath, et un minéral chloritique se montre dans la forme de l'augite; il y a de plus des grains de quarlz, des aiguilles de gypse et des cellules qui sont en partie remplies par un liquide. il est noir bleuâtre, compacte, à structure indiscernable et, forme un filon. En l'examinant au i microscope. on. reconnaît cependant que, de même que la variété précédente, il renferme des lamelles de feldspath et d'un minéral chloritique que M. manun n regarde comme de la Delessite. très-finemicroseope,
nuite. BERGSTRASSE. - Une eurite de Dossenlieim (Bergstrasse) a été
analysée par M. Tribol et (a): 2
A1,03
1%03
CaO
MgO
KO
Na°
HO Somme.
77,92
10,00
2,69
0,76
0,36
5,20
1,13
1,15
Si
99,21
3
Poypilkyrite. TYROL: MÉRIDIONAL. - Au pied du Monzoni eti vers le milieu de m ak !3y indique une porLa.vallée San Pellegrino, M. G. Tsc
phyrite grise avec quartz. Dans sa pâte qui est assez rare, on distingue encore des lamelles d'anorthose, ainsi que du mica noir ferro-magnésien. Sa densité est 0,757. M. S. Konya, qui a fait son analyse, a obtenu : Si(), 66,75
A1903 Fe203 16,53
2,76
FeO
CaO
1,66
4,11
MgO
2,61
KO
1,82
Na0 2,86
o
CD
O)
1,18 1,30 4,38 4,22 0,86 0,08 3,91 100,01 51,62 0,96 20,44 0,49 4,70 1,01 3,02 0,09 3,42 3,22 1,95 3,63 53,77 2,30 18,91 6,98
(0 Dans le fer titane.
(2) Dalle la chlorite,
Suivant M. Kos in ann la composition minéralogique de ces deux mélaphyres pourrait s'exprimer ainsi
--
HO Somme. 2,12
eCri
o o
Minéral
Feldspath
chloritique.
et pâte.
20,45 31,33
74,87 61,27
Fer .xYdule fer
Iné.
Chaux
Magnésie
carbonatée.
carbonatée.
Gypse'
0,21
1,88
101,85 A B
2,53 4,37
2,13
On voit que la proportion de silice et de potasse est moindre que dans le porphyre quartzifère proprement dit, et de plus le feldspath est de l'anorthose. Aussi cette roche doit-elle être considérée comme une porphvite. M. C. Ts ch erm a k observe que, par sa Lettre à M. Des Cloizeaux.
Geologische Skilze des Grossherzogthums Hessen, par R.Ludwig, 1067;
(3)Die Porphyrgeslein Osterreichs, von W Gustave Tschermak:
3.
1869,109.
Le mélaphyre A, qui est le plus ancien, paraît être à base d'anle mélaphyre B serait au contraire à base d'oligoclase. Il se distingue surtout du précédent par une teneur plus grande en silice, en acide titanique et en chaux. désine :
(I) Roues Jahrbuch, 1869, p. 374.