Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1871, série 6, volume 20)

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REVUE DE GÉOLOGIE.

Les formes des animaux et des plantes paléozoïques diffèrelit entièrement, quant au type, des formes néozoïques. Les formes néozoïques appartiennent généralement à des types plus élevés que les formes paléozoïques, Pour les animaux comme pour les plantes, les premières formes de la vie, bien que généralement inférieures en organisation à celles qui leur ont succédé, les surpassent cependant en grandeur.

Pour justifier cette dernière loi, M. Haughton cite l'exemple du Receptaculites Neptuni, parmi les foraminifères paléozoïques; celui du Pterygotus, crustacé de -la même époque, qui atteignait 2°',50 de longueur, etc. De même, les équisétacées paléozoïques avaient des dimensions gigantesques. TERRAINS PALÉOZOIQUES. TERRAINS ANTÉRIEURS AU TERRAIN SILURIEN.

Eozoon Canadense. La nature organique de l'Eozoon a encore, été Inise.en, discussion, par_ MM: Kin g et R owney (i). Ces savants

ne voient dans le système tubulaire, les moules de cloisons et les apparences nummulitiques de l'Eozoon; que des' modifications inor,-

ganiques d'une masse de serpentine. Ils inclinent à croire que la calcite du squelette intermédiaire est une pseudomorphose de serpentine opérée par infiltration ou par remplacement. MM. King et Rowney demandent d'ailleurs comment il se faitque l'Eozoon ne se rencontre que dans des roches cristallines ou- s.emi-cristallines, c'est-à-dire-clans les ophites ou ophicalcites de différents âges;

c'est ainsi qu'ils ont nettement observé cette-structure dans une ophite liasique de Skye. Cependant la majorité des savants anglais se prononce pourla nature organique de l'Eozoon. M. Carpe nter a observé, dausdes foraminifères récents; préalablement débarrassés de leur calcaire, les mêmes particularités, que dans- l'Eozoon. La prolongation de l'existence de cet -animal jusqu'à répoque jurassique n'a d'ailleurs rien qui le surprenne. Enfin M. Huxley annonce que, dans des échantillons de sondages effectués, soit dans l'Atlantique, soit dans le golfe arabique, il a trouvé une organisme inférieur, le Bathybius, qui se rencontre en grande abondance au fond de cor-

TERKA LINS.

l'Éozoon clans les premiers âges géologiques.

- On sait que les calcaires laurentiens à Éozoon contiennent de

grandes quantités de graphite. M. Dawson (i) regarde la présence et les caractères particuliers de ce minéral comme prouvant l'existence d'une flore fossile qui se développait côte à côte avec l'Éozoon, lors du dépôt de ces calcaires: Cependant plusieurs savants contestent que le graphite puisse avoir une origine végétale; à moins donc que la substance prise pour du graphite ne soit en réalité de l'anthracite, il n'y aurait aucune conséquence à tirer de la présence de ce minéral dans les calcaires laurentiens. SUÈDE.

'M. Igel str oem (2) a découvert, dans le gneiss fon-

damental de la Suède, au Nullaberg, province de Wermland, des couches de gneiss bitumineux et de micaschiste interstratifiées au, milieu du gneiss-granite rouge ordinaire. Les principaux éléments de la roche bitumineuse sont, d'après M. Norcl en skj oel d, l'orthose grisâtre et le mica blanc, mélangés à des proportions variables de matière charbonneuse. Lithologiquement, cette roche paraît semblable au gneiss lauremien avec graphite du Canada, ql.ïe sir W. Logan regarde comme une roche incontestablement sédimentaire. Telle est aussi l'origine que M. Igelst ro e m attribue aux roches du Nullaberg.

TERRAIN SILURIEN.

PAYS DE GALLES. Nous avons déjà parlé (5) des fossiles découverts par MM. Sa ter et Hicks dans le terrain çambrien de SaintDavid. Depuis, M. Hicks, en collaboration avec M. llarkness (é), a considérablement augmenté ces découvertes, d'off résulte l'existence, à Saint-David, d'une puissante série fossilifère au-dessous des couches ménelnennes, lesquelles représentent la faune pri-

mordiale cle M. 'Bar r an de. Cette série comprend, de haut en bas:

Geol, Mag., VI, 368. - Geol. Society, 23 juin 69.

(t) Geol. mag., VI, 84. Gent. Society, 23 déc. 68.- Voir Revue de géologie, V, 146 ; V, 160 ; IV, 157; VII, 160.

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tailles mers et à une profondeur de 2.800 brasses, formant une sorte de réseau gni rend très-vraisemblable le développement de

Geai. Mag., VI, 173. (3, Revue de géologie, VII, 161. (4) Geol. May., vin, 329. Geol. Society, 10 mai 71.

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