Annales des Mines (1871, série 6, volume 20)
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REVUE DE GÉOLOGIE. 584 d'abord assez difficile à déterminer. M.deMojsiso vi os ( il, après
les avoir d'abord classés dans le calcaire de Hallstadt, y a fait faire de nouvelles recherches, qui ont amené la découverte d'une faune caractéristique du muschelkalk, savoir : Ammonites (Arcestes), Studeri, A. Gerardi, A. brachyphyllus, Nautilus, Orthoceras, etc. L'extrême abondance de .l'A. Studeri dans ce gisement détermine l'auteur à caractériser par ce fossile la zone en question. Il est à remarquer que l'A. Studeri se retrouve dia fois au Spitzberg et dans l'Himalaya (2). HAUTE SILÉSIE.
On doit à M. F. Roemer (5), une descrip-
tion détaillée du trias de la l'Imite Silésie. Le grès bigarré, puissant 'de 60 à 70 mètres, forme deux horizons :
c' Le grès bigarré inférieur (50 mètres); schistes d'un brun rouge avec grès ;
2° Le grès bigarré supérieur, ou Roeth , formé de schistes rouges, de dolomie et de marnes contenant 17 espèces .fossiles, Parmi lesquelles Myophoria fallax, Ammonites Buchii, 'etc. Le muschelkalk inférieur comprend Equivalent du Wellenkalk, formé, à sa base, d'un calcaire caverneux sans fossiles, que recouvrent les couches de Chorzow sur go mètres d'épaisseur; ces dernières sont constituées par un calcaire gris compacte fossilifère. Equivalent du Sehazonkalk, comprenant, à sa base, un calcaire à faune alpine que surmontent d'autres calcaires plus ou moins compactes (27 leIres), Puis un calcaire gris compacte (5 mètres) avec Encrinites et Terebratula vulgaris; ensuite les couches dites de Mikulseliütz, consistant en 25 ou 3o mètres de calcaire à silex corné, avec de nombreuses formes alpines ; enfin la dolomie dite d'Himmelwitz (i3 mètres).
Le muschelkalk moyen est constitué par une dolomie marneuse blanche ou jaunâtre, non fossilifère, de t 7 mètres.
Enfin le muschelkalk supérieur ou calcaire de Rena, trèsfossilifère, a de A à 15 mètres de puissance.
La comparaison du muschelkalk silésien avec celui de l'Allemagne occidentale montre une grande affinité entre leurs fossiles respectifs. Les formes alpines, comme Rhynchonella decurtata, Terebratula angusta, Retzia trigonella, Encrinus gracilis, etc., se Jahrb. d. K. K. g. R., t. XIX, p. 567.
Revue de géologie, t. VIII. Geologie con Oberschlosien. Breslau, ism.
TERRAINS.
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retrouvent surtout dans lés couches inférieures; c'est le muschelkalk inférieur qui est de beaucoup le plus développé. L'étage du Keupe,r est très-bien représenté dans cette région; il y atteint 250 mètres, où l'on distingue A la base, le Lettenkohle, série de schistes et d'argiles grises et rouges, avec dolomie brune et grès verdâtre, concordante avec le muschelkalk ;
2' Le Keuper proprement dit, argile brun rouge avee calcaire blanc à silex ; conglomérat avec poissons et débris de sauriens;
grès verdâtre avec lits minces de charbon. Faune du trias. M. H u xle y (I) a décrit les dinosauriens du
trias, parmi lesquels il range les Teratosaurus, Platosaurus et Zanclodon du trias allemand ; les Thecoclontosaurus et Palosaurus du conglomérat de Bristol; les Glatlyodon du Warwickshire. Deuterosaurtis de l'Oural, Ankistroclon de l'Inde centrale, Clepsysaurus et Bathygna.thus de l'Amérique du Nord, et probablement aussi le Pristerosaurus de l'Afrique australe., «11. Huxley regarde le Compsognathus comme le représentant d'un groupe qui formerait avec les dinosauriens Un ordre auquel
il donne le,nom d'ornithoscélidiens. On retrouverait dans cet ordre, à l'état de signes précurseurs, tous les caractères, sans exception, qui distinguent la classe des oiseaux de celle des reptiles.
Un nouveau reptile triasique, l'Hyperodapedon, a été étudié par M. Huxley (2), qui le classe parmi les Lacertiliens et lui reconnaît de grandes analogies, aussi bien avec le genre vivant Sphenodon (Hatteria) de la Nouvelle-Zélande, qu'avec le genre triasique Rhytichosaurus. M. Huxley ne serait même pas éloigné d'admettre que l'Hyperodapedon "fût un reptile terrestre ayant vécu pendant toute la période du permien, du carbonifère et du dévonien. Suivant lui, la terre ferme occupait déjà, à cette époque, une étendue considérable, et sa faune était d'un degré beaucoup plus élevé qu'on ne le croit généralement. Cependant M. Wh itak er reconnaît que l'Hyperodapedon a été trouvé dans un grès de l'âge du Keuper, sur la côte méridionale du Devonshire. M. R a m say pense que les reptiles alliés à, l'Hyperodapedon devaient habiter les bords des grands lacs salés de la période triasique. Cool. Society, 24 novembre 1869. (i) Gent. Mag. t. VII, p. 3i. (,2) Geol. Mag., t. VI, p. 98. Geol. society, 13 janvier 1869.
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