Annales des Mines (1871, série 6, volume 20)
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RETUE DE GEOLOGIE.
Il nous semble donc qu'on peut considérer la fosse de cap Breton comme une vallée parallèle aux Pyrénées et contemporaine de leur formation ; vers le haut, elle a été reconverte et même entiè-
rement comblée par tes terrains tertiaires, particulièrement par le sable des Landes ; mais elle se continue dans l'Océan. Sur les accores de la fosse de cap Breton, la. sonde accuse cinq plateaux rocheux dont trois au Nord enleux au Sud. Leurs surfaces offrent de très-grandes inégalités, et l'on y rencontre des espècesde puits ; mais, à l'intérieur de la fosse, se dressent des parois presque verticales, au pied desquelles la profondeur ,s'approche de /Loo mètres. Quant au fond de la fosse, il présente aussi des inégalités. L'examen des invertébrés provenant de la fosse de cap Breton, a été fait par-MM. de Folio, Paul I? isch er et par quelques autres zoologistes. Elle est habitée jusqu'à ses plus grandes profondeurs,
et l'on y trouve mie faune spéciale, très-différente de celle de la côte des Landes.
La drague a ramené des crustacés, des cypridines et des ostro-
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GÉOLOGIE DYNAMIQUE. TEMPERATURE
DISTANCE o
l'entrée sud du tunnel. mètres. 500 1.000 2.000 3.000 4.000 5.000 6.000 6.450 6.662 7.000
de l'air.
de la roche.
degrés 10,50
degrés. 14.20 / 7,00 19,50
/5,30
17,80 20,30 23,00 24,50
2680
30,10
25,00
9.2.80
23,60 27,50 20,80 29,50 28,00 27,00
On voit que lorsqu'on pénètre dans la montagne, sa temperature
qui est de ,/t degrés à 500 mètres de l'entrée du tunnel, s'élève jusqu'à 29 1/2 degrés, puis:décroît de nouveau. Le maximum de 29 degrés 1/2 correspond à un point qui est vers le milieu du tunnel et précisément au-dessous de la crête alpine, laquelle a 2.905 mètres d'élévation.
codes, des annélides, divers mollusques, des échinodermes, desastéries, des zoophytes et, ce qui est Surtout intéressant, des brachiopodes ainsi que des foraminifères. Plusieurs espèces sont nouvelles.
Il importe surtout d'observer que la température maximum à l'intérieur du tunnel est seulement de 29 degrés au lieu de 48 à
GOLFE DE KIEL. MM. Me yeret.Miibius, ont étudié le fond du golfe de Kiel et la "faune qui le peuple. Cinq zones peuvent y être distinguées : 1° du: rivage sableux ;: 2" des algues vertes; 3' des algues mortes et en décomposition ; 1.1" des algues rouges ; 5' de la vase noire. Cette dernière zone reçoit d'ailleurs les débris de plantes des zones supérieures qui sont entraînés successivement et glissent jusque dans la partie la plus profonde du golfe.
température intérieure, à ce point de la galerie située à 1.295 mètres au-dessus de la mer et à 1.6 0 mètres au-dessous de la crête,
CHALEUR.
Accroissement de la entrpérature dans L'intérieur de la terre. Le grand tunnel percé à travers les Alpes entre Modane et Bardonnèche permet de déterminer quel est l'accroissement de la température interne dans un pays montagneux et formé de roches métamorphiques. Dès à présent quelques expériences ont été faites le 2. décembre 1870 par M. l'ingénieur Giordano (1); la température de l'air, près de l'entrée sud du tunnel, était alors à peu près de 5 degrés, et voici les principaux résultats obtenus : (I) Comitato geologico d'Italia.
5o degrés, comme quelques physiciens l'avaient d'abord annoncé.
Calculant ensuite quel peut être en réalité l'accroissement de
M. Giordano établit que la différence de température entre la surface du sol et le milieu de la galerie serait d'environ 5, degrés qui, divisés par la profondeur totale de i.55o mètres reportée au
profil général du tunnel, donnera un accroissement moyen de o degré par 50 mètres.
Ce chiffre de 50 mètres est bien supérieur à celui de 3o fourni généralement jusqu'ici par les puits artésiens du bassin de Paris; mais il diffère moins de celui de 42 mètres, trouvé dans les mines de la Saxe: il exprime du reste le résultat correspondant aux conditions topographiques et géologiques de la croûte terrestre en ce point des Alpes Cotiennes.
Déperdition dé la chaleur interne. Sir W. Thomson (i) admet que PactiVité plutonique a pour source principale la chaleur contenue dans l'intérieur de la terre. Cette chaleur se perd continuellement au dehors par conductibi(I) Geol. .771ag., VI, 475.