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REVUE DE GÉOLOGIE.

MOUVEMENTS 'DANS L'ÉCORCE TERRESTRE.

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faille-limite que quand on observe des surfaces de friction proSTRATIGRAPHIE SYSTÉMATIQUE. SYSTÈMES DE MONTAGNES. ALIGNEMENTS,

Résistance des roches aux actions mécaniques'.

duites par le glissement des parois.

M. Blanford (I) estime cependant qu'il n'est pas nécessaire, pour constater qu'il y a faille, d'avoir observé des surfaces de glissement. Presque toujours ces surfaces ont dû disparaître par suite de l'action prolongée des agents atmosphériques, auxquels

Depuis les recherches de M. Tres c a sur .1'écouleinent .des solides, l'attention des géologues s'est portée sur l'étude expérimentale des effets produits sur les roches par les actions mécaniques. C'est ainsi que M. L. G. Al i al I (i) a examiné la résistance .du calcaire carbonifère à la flexion. Il a reconnu que, tandis que l'application brusque d'un poids de i kilogramme déterminait la rupture des plaques d'échantillon après une flexion de 2 degrés, un poids de 200 grammes seulement suffisait pour ,produire une flexion sans

une fracture remplie de matériaux plus ou moins détritiques offre un accès très-facile. D'ailleurs, il est un autre signe qui permet de distinguer les failles-limites des simples contacts entre deux formations dont l'une s'est déposée au pied de l'autre. Les falaises et les escarpements offrent toujours des contours plus ou moins capricieux, tandis que les failles sont en ligne droite ou composées d'éléments rectilignes se coupant sous des angles très-obtus.

rupture de 7 degrés en trois, semaines et de il degrés en deux

Détermination 41e l'inclinaison des couches. M. É br a y (2) a proposé de déterminer la véritable Inclinaison des couches, dans les pays où la stratification est confuse ou masquée par des clivages, d'après l'inclinaison des filous qui les traversent, en adrnettant que la plupart des filons, au moins de ceux du carbonate de chaux dans les roches calcaires, sont ou perpendiculaires ou parallèles à la stratification.

mois. De plus, les plaques soumises à une forte flexion présentent, pendant quelque temps, une tendance marquée à se rompre transversalement. M. Miel pense que dans les-casoù. le calcaire carbonifère a subi sans se rompre des plissements brusques il a été préservé de la ,

rupture par le poids des roches superposées. Il cite un cas, dans le Yorkshire, où un simple pli anticlinal de ce calcaire passe, à mesure que les terrains superposés diminue-nt d'épaisseur, à une véritable faille avec un rejet d'une amplitude toujours croissante.

Détermination des faillies. M.M edlicott (2) a signalé les erreurs qu'il est facile de commettre dans la détermination des failles, et surtout de celles qu'on appelle failles-limites, qui séparent deux formations d'âge trèsdifférent. L'auteur cherche à démontrer que l'étude des plongements respectifs ne peut fournir à elle seule la solution de la question, et qu'il a pu arriver très-senvent que des sédiments, déposés horizontalement au pied d'une falaise de terrains anciens, aient été après coup, sous l'action d'une poussée latérale ou d'un affaissement des roches sous-jacentes, inclinés dans une très-forte proportion, soit vers la limite commune, soit à partir de cette limite, sans qu'il en soit résulté autre chose que des fissures sans importance. Selon M. M ed lice tt, on ne peut affirmer l'existence d'une (I) British association, août 1869. (2) Geol. Mag., VI, 341.

Geai. Mag., VI, 505.

Réduction des failles en syst?,nes. M. Medlicott (3) croit qu'il ne convient pas de réduire en systèmes toutes les failles qu'on observe ou que l'on croit observer dans un district ; car ce serait attribuer, à priori, à une mise principale et lointaine des phénomènes qui, pour la plupart, peuvent n'avoir qu'une importance locale et être dus simplement à la différence de résistance opposée, par des roches voisines, à une même action ou bien à des affaissements produits sur une échelle très-restreinte. Pour le prouver, l'auteur se livre à une discussion approfondie du système de M. Ha u ght on. Dans différents mémoires, ce savant a cherché à établir que le premier effet d'une force agissant sur un terrain est de faire naître dans ,las roches des fissures perpendicu-

laires à sa direction, et qu'il appelle cassures primaires. L'action continuant, il se produit des cassures dans le sens de la force (primaires conjuguées). Enfin viennent les cassures secondaires, faiGeol. May., VII., 115. Bull. soc. géol., XXVI, 393. Geol. Mag., VI, 341, VII, 473.