Annales des Mines (1872, série 7, volume 1)
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DE LA. YIEILLE-MONTAGNE.
PERFORATEURS MÉCANIQUES A AIR COMPRIMÉ
du problème et ils nous guidèrent sûrement dans le choix qui fut fait deux ans plus tard, après des voyages au mont Ceins et aux Mines de Marihaye, près Liège, du perforateur de MM. Dubois et François, perforateur qui fonctionnerait déjà à Haveluy si la guerre n'était venu tout arrêter. Ces essais méritent donc d'être publiés, et pour que le: présent mémoire complète utilement les deux études que j'ai déjà données dans les Annales (tome XVII, 5' livraison, et tome XX, 1" livraison) sur les perforateurs de Saarbruck et de la Vieille-Montagne, je m'appliquerai à faire ressortir par des chifti.es précis résultats d'expériences faites dans le fort et les conditions mêmes de la pratique courante le faible des appareils de ce genre, ainsi que la voie dans laquelle il faut marcher si l'on veut arriver à des résultats assez avantageux pour compenser les frais de premier étaqu'entraîne inévitablement toujours gros blissement la substitution des machines à la main de l'homme.
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refoulement d'air (qui étaient au
papes d'aspiration et de des fonds du cylindre, deux nombre de quatre sur chacun étaient circulaires, en d'aspiration et deux de refoulement) ,
- elles reposaient sur un
bronze et guidées par leur milieu caoutchouc durci, si ége sur lesiège formé par un anneau en maintenaient toujours apquel des leviers à contre-poids les suédois en fonte à pliquées. Les pistons étaient des pistons dans une bâche trois ressorts. Le cylindre à air était contenu pleine d'eau pour rectangulaire en fonte qu'on maintenait volant ne régularisait la éviter l'échauffement. Aucun saccadée et brutale. marche de cette machine, qui était les suivantes : Les dimensions principales étaient on,/09 . Diamètre des pistons moteur et compresseur. Course. o'",1578 . . . , . . , Surface du piston compresseur. . . 1,9.0 = om3,i65.-560 0-20578 Volume engendré par course. h atmosphère effectives. Pression de vapeur io au plus. Nombre de coups par minute'
d'une at-
PRODUCTION DE L'AIR COMPRIMÉ.
La machine à comprimer l'air était Celle que MM. Jones et Levick avaient fournie avec leur haveuse. C'était une machine à vapeur très-mal conçue, dans laquelle les deux pistons, moteur et compresseur, étaient portés par une tige commune traversant les fonds opposés des deux cylindres qui étaient installés dans le prolongement r un de l'autre, sur un bâti commun en fonte. Cette machine est représentée en coupe par la fig. 5 de la Pl. IV qui en fait Comprendre toute la disposition. La distribution se faisait par un tiroir équilibré que commandait un petit piston voyageant dans un cylindre spécial établi sur le grand cylindre et dont le
de l'air était Dans ces conditions la pression et chaque coup mosphère inférieure à celle de la vapeur, produisait par 165, 56o, le compresseur simple donnant minute : ims,,09../too à 5
atmosphères etrecLives,
ou 5.3,507.20c àla pression ordinaire. nÉsEnvom ET CONDUITE D'AIR.
était conduit dans un L'air, comprimé dans le cylindre, de t mètre de diamètre réservoir formé d'un tuyau en tôle représentant une capaintérieur et de 4",650 de longueur 3",65o. 25o. cité de : 0m2,785 4"1,65o aux perffirateurs La conduite d'air reliant le réservoir se décomposant totale de 168 mètres
iroir était mis en mouvement par un système de leviers mus par les pistons eux-mêmes au moyen d'une tige traver-
sant les deux fonds de cylindres et contre laquelle ils venaient se heurter, à l'extrémité de leur course. Les sou-
><10
0",165.560
avait une longueur
.
_comme suit :