Annales des Mines (1872, série 7, volume 2)
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AFFINAGE DE LA FONTE PAR LE PROCÉDÉ DANKS.
AFFINAGE DE LA. FONTE PAR LE PROCÉDÉ DANKS.
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mission du puddlage désigna une sous-commission de trois 'membres pour aller en Amérique étudier le fonctionnement A. Jones, de ses fours. Les trois commissaires, MM. J.
G. J. Snelus et J. Lester, partirent au commencement d'octobre avec des instructions détaillées et des matières (fontes et minerais) à traiter comme essai. Leurs expé-
NOTE 3UE L'AFFINAGE DE LA FONTE pArl LE PaOcé.DÉ 'DAM(s.
(Extraite des Rapports de la commission de l'iron and .Steel Institute, par II. AMIOT, ingénieur des mines [1.)
Depuis quelques années, les prix élevés de la fonte, de la houille et de la main-d'oeuvre ont obligé les maîtres de forges anglais à porter sérieusement leur attention vers le perfectionnement du puddlage. De nombreuses amélioratiOTIS
Ont été essayées. On s'est proposé à la fois :
de
rendre cette 'opération moins pénible pour l'ouvrier, et d'y faire la part moins large à sa force et à son expérience;
d'obtenir une meilleure élimination des impuretés de la fonte, surtout du soufre et du phosphore ; de diminuer la consommation de combustible, ainsi que le déchet dû à. la formation de la scorie. Dès sa fondation en 187o, Y/roll
and Steel Instante avait pris part à ce mouvement en nommant une commission spéciale, chargée d'étudier la question du puddlage. C'est alors que dans la réunion annuelle de la société, tenue à Dudley, en août 1871, un ancien puddleur du Staffordshire , M. Samuel Danks , lit connaître son four tournant. Cet appareil avait été essayé aux États-Unis en 18(38, et ,adopté par plusieurs forges; M. Danks lui attribuait de grands avantages au triple point
de vue de la commodité et de la facilité du travail, du rendement, de la qualité du fer. Sur sa demande, la comJournal of the Trou and Steel Inslitute, N" I, t 872, et l'Engineer des 99 mais, 5 et 19 avril 1879.
(*) Voir le
Janvier
riences ont eu lieu aux forges du chemin de fer de Cincinnati (Cincinnati Railway hou Works). Leur rapport a été soumis en janvier 1872 à la commission du puddlage. Ils
l'ont complété depuis en étudiant, dans trois rapports supplémentaires, M. Snelus la théorie chimique du procédé, M. Lester ses détails pratiques, M. Jones ses résultats économiques. La note suivante est un extrait de ces divers, rapports, ainsi que de la description donnée par M. Danks au meeting de Dudley (*) En principe, lel)rocédé Danks consiste dans l'emploi d'un four dont le laboratoire est un cylindre horizontal, pouvant recevoir un mouvement de rotation autour de son axe, et
revêtu intérieurement d'un enduit d'oxyde de fer. La rotation du cylindre produit le brassage de la fonte, et les parois fournissent l'oxygène nécessaire à l'oxydation du carbone. L'ouvrier est ainsi dispensé de la manoeuvre
pénible du crochet, et il n'a plus à souffrir de la. chaleur du four. En même temps, le rendement est augmenté par la
réduction partielle de l'oxyde de fer des parois, et. la
qualité est améliorée par une élimination plus complète du soufre et du phosphore. Le four tournant n'est du reste pas une nouveauté. Il est employé depuis plusieurs années dans la fabrication du carbonate de soude (chez MM. Gaskell et Deacon, à Widnes) ;
il a été proposé pour le grillage des minerais d'or et d'arexPérimental a été construit à l'usine de MM. Hopkins, Middlesborough. Une expérience publique, à laquelle j'ai assisté, y a eu iieu le 5, avril dernier. (*) Un four
part. I.
Gilkes and
C°,