Annales des Mines (1873, série 7, volume 3)
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COMPOSITION CHIMIQUE DES EAUX TFIEBMO-MLNERALES
faible, qui a laissé un résidu insoluble de fluorure de calcium pesant 0g,14 et qui a donné par l'acide sulfurique 0g,255 de sulfate de chaux contre og,244 qu'indique le calcul, ce qui prouve la suffisante pureté de la matière. La quantité de fluor correspondante est de og,o67, soit par
litre og,00268, c'est-à-dire environ 5 milligrammes en nombre rond. Une autre expérience avait donné Un peu plus de 4 milligrammes, mais le fluorure de calcium n'était pas suffisamment pur. Aussi pensons-nous qu'il faut s'en tenir au chiffre précédent. Recherche du potassium, du lithium, du caesium et du rubidium.
Cette recherche a été opérée sur l'eau-mère provenant de
la concentration de ioo litres où l'on a recherché l'iode, comme il est dit ci-dessus. On a pris 15o centimètres cubes de cette eau correspondant à 10 litres environ, on a saturé les carbonates par l'acide chlorhydrique, puis on a évaporé la liqueur dans une capsule de porcelaine pour séparer la silice. Quand cette opération, pendant laquelle il s'est déposé
beaucoup de chlorure de sodium, a été faite à moitié environ, on a décanté le liquide clair, et l'on a pratiqué séparément, tant sur lui que sur le dépôt salin, les opérations nécessaires pour la précipitation du sodium et de ses congénères à l'état de chlorures doubles. On l'a évaporée à siccité et on a Partie liquide. chauffé longtemps le résidu à 1000 pour rendre la silice insoluble ; essayée au spectroscope, cette matière a donné très-fortement la réaction de la lithine, et d'une façon assez faible celle de la potasse. Après la séparation de la silice par la méthode ordinaire, on a ajouté du chlorure de
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DE VICHY, DE BOURBON-L'ARCHAMBAULT ET DE NÉRIS.
chauffé suffisamment le résidu pour volatiliser les sels ammoniacaux. Les chlorures alcalins restants pesaient 15 grammes. On
les a dissous dans l'eau, puis on a mis de l'alcool et des chlorures de platine, qui ont déterminé un précipité crisog,825 tallin de couleur orangée pesant Partie solide.
Cette matière a donné au spec-
troscope les mêmes raies que la partie liquide, plus faiblement toutefois celle de la potasse ; on a obtenu par le même traitement. de chlorure double de platine,
Soit en totalité
og,185
ig,010
Essayé au spectroscope, ce sel double ne donnait en cet état que de faibles indices des raies du csium et du rubidium. Après lavage sur un filtre à l'eau bouillante de façon à réduire le poids à 0g,515, ces raies sont apparues d'une façon plus distincte, bien que toujours peu nette. Le poids étant ramené à 0g,145 par un deuxième lavage, les deux
raies violettes du rubidium et les deux raies bleues du csium se voyaient alors très-nettement, mais elles s'éteignaient encore bien avant celles du potassium, de sorte que le chlorure double de platine contenait encore principalement ce dernier métal et de très-faibles quantités seulement des deux autres. Il résulte en somme de cet essai que l'eau de Bourbonl'Archambault renferme, outre le potassium, du lithium et des traces certaines de csium et de rubidium. Expériences sur les matières confervoïdes produites taons Peau thermale.
Ces matières nagent à l'état d'extrême ténuité dans les
baryum à la liqueur pour enlever l'acide sulfurique; l'excès de baryte a été séparé par le carbonate d'ammoniaque, puis
divers bassins de la source thermale ; elles se réduisent par
on a de nouveau évaporé à siccité le liquide, et l'on a
la dessiccation en masses aplaties de couleur vert foncé,