Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1873, série 7, volume 3)

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ROCHES ÉRUPTIVES ET FILONS MÉTALLIFÈRES

DU DISTRICT DE SCHEMNITZ (HONGRIE.

l'homme, le Rossgrunder Teich ; à sa sortie, il fait un coude

stem n du Calvarienberg. Dillen possède deux Ou trois filons qui ont été autrefois le siège d'une exploitation importante,

vers le nord-ouest pour prendre la direction N. 5000 qu'il conservera pendant tout le reste de son cours jusqu'à son embouchure dans la Gran. Comme dans la vallée d'Hodritsch, les habitations, les ateliers, les bâtiments d'extraction s'échelonnent tout le long du ruisseau, jusqu'à ce

que les montagnes s'écartent assez pour permettre aux maisons de se réunir en groupes plus serrés. Nous trou-

vons alors, à 7 ou 8 kilomètres du Paradeisberg, le village d'Eisenbach (Vichnye) dont la source ferrugineuse chaude attire chaque été un assez grand nombre de baigneurs. Au point de vue géologique, la vallée d'Eisenbach présente un grand intérêt : outre le massif syénitique qui s'élève sur sa rive gauche, on y rencontre des granites et des gneiss, des roches sédimentaires anciennes, schistes et quartzites, des calcaires, et au-dessous d'Eisenbach des rhyolithes et des roches tracbytiques. Plusieurs filons métallifères, dont quelques-uns semblent n'être que le prolongement de ceux d'Hodritsch, donnent lieu à une exploitation importante. A la naissance du massif qui sépare les deux vallées d'Hodritsch et d'Eisenbach, le chaînon du Paradeisberg est creusé d'un col assez profond, que nous apercevons à nos pieds en nous tournant vers le nord-est. C'est le col de Rottenbrunn (796 mètres), où la route qui monte de Schemnitz en contournant le Glanzenberg se bifurque pour conduire à Hodritsch et à Eisenbach. De l'autre côté du col s'élève une tête arrondie, sur le flanc de laquelle se dresse une ligne de rochers de quartzite presque à pic. Au pied de cette montagne, qu'on appelle le Heckelstein, est creusé un vallon, le Georgstollner Thal, dirigé N. 115°, dont les eaux descendent au village de Mien. Ce village, dont nous apercevons les maisons groupées au pied d'une petite église assez pittoresque, est placé sur le versant nord du chaînon qui borde la rive gauche du Schemnitzer Bach, au-dessous du col qui sépare le Heckel-

mais qui sont presque abandonnés aujourd'hui ; le prolongement nord des principaux filonS de Schemnitz donne également lieu, sur les flancs du Georgstollner Thal, quelques travaux peu actifs. Des bocards s'échelonnent le long du ruisseau, en aval comme en amont du village, et

au-dessous des dernières maisons s'élève une usine qui traite les minerais des mines particulières. Derrière cette usine s'ouvre une petite vallée où se trouvent les villages de Giesshtibel et de Kohlbach ; au point où elle rejoint la vallée de Dillen, celle-ci change brusquement de direction pour courir au nord. Un peu plus loin, elle s'infléchit vers le nord-est et reprend au village de Kozelnik son cours vers le nord pour aller se jeter dans la vallée de la Gran à côté du village de Garam-Berzencze. C'est de ce village, station du chemin de fer de Pesth à Ruttka, que doit partir l'em-

branchement qui, remontant la vallée de Dillen, viendra mettre Schemnitz en communication avec le réseau hongrois. La vallée de Dillen est creusée sur presque toute sa longueur dans les trachytes ou les tufs trachytiques. Elle est moins profonde et moins encaissée que celles d'Eisenhaat et d'Hodritsch, dont elle diffère aussi beaucoup comme végétation : une partie est livrée à la culture et les forêts

qui couvrent ses flancs sont composées, non plus de sapins, mais de chênes et de hêtres mélangés. Nous ne ferons que mentionner le massif qui s'étend de la rive gauche du Dillner Thal jusqu'à la vallée d'Eisenbach et que limite au nord le cours de la Gran. Il est coupé par

différentes vallées, dont la plus importante est celle de Glashatte : elle part du pied du Schobob Berg, dont le sommet s'élève devant nous au-dessus du Rossgrunder Teich et nous masque presque tout le terrain qui s'étend entre

la Gran et lui. La vallée de Glashiitte court d'abord à l'ouest, puis elle remonte vers le nord en décrivant une TOME III, 1873.

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