Annales des Mines (1873, série 7, volume 3)
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ROCHES ÉRUPTIVES ET FILONS MÉTALLIFÈRES
Le grünstein compose presque seul la masse du chaînon du Paradeisberg, formant une bande d'environ 25 kilomètres de longueur, orientée à peu près du nord -est au sud - ouest. Au sud - ouest de Schemnitz cette bande est très régulière : elle a entre WindGRÜNSTEIN.
schacht et Hodritsch une largeur de plus de 7 kilomètres qu'elle conserve sur une assez grande étendue. Son bord méridional part du bas de Schemnitz, un peu au-dessous de l'Antaler Thor, passe à Steplitzhof et se continue parallèlement à la crête du chaînon principal jusqu'à la hauteur de Viszoka au delà du Reichauer Teich ; là il s'infléchit un instant vers l'ouest' pour re-
DU DISTRICT DE SCHEMNITZ (HONGRIE).
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droite de la vallée d'Eisenbach entre Peszerin et l'établissement de bains. 11 s'étend de là vers l'est et vers le nord jusqu'à une petite vallée, le Nevicer Thai., qui .court de l'est à l'ouest pour venir se réunir à la vallée d'Eisenbach
en aval du village. Le grünstein se montre sur tout le flanc gauche du Nevicer Thal et forme une zone allongée, assez large du côté de l'est, niais qui va en se rétrécissant à mesure qu'on descend le cours du ruisseau. Enfin nous mentionnerons dès maintenant les nombreux
filons de grünstein qui traversent le massif syénitique d'Hodritsch et les schistes et les quartzites d'Eisenbach.
prendre ensuite sa direction primitive et se prolonger jusqu'au delà du village de Pukantz, où la bande de grünstein
C'est la présence de ces filons dans la vallée d'Eisenbach qui conduisit Beudant à considérer les griinsteins porphyri-
n'a plus que 4 à 5 kilomètres de largeur. Au nord de
ques comme des roches sédimentaires qu'il rangea dans le terrain de transition les voyant intercalés dans les Schistes, et alternant avec eux à diverses reprises, il crut
Schemnitz, le grünstein ne suit pas aussi exactement l'axe du chaînon : il est limité par une ligne à peu près droite,
dirigée du sud au nord, qui passe à l'est de la ville, audessus de Dillen, et va s'arrêter au delà du village de Tepla, entre Mocsar et Glashütte ; ici la largeur de la bande est réduite à 2 kilomètres. Sa limite du côté du nord-ouest
part à peu près du village de Glashütte, descend vers le sud-sud-ouest et atteint la vallée d'Hodritsch au pied du Rumplocka Vrh ; en ce point elle prend la direction du chaînon du Paradeisherg et se poursuit ainsi jusqu'au sudouest de Pukantz. Sur quelques points la bande de grünstein dont nous venons d'indiquer en gros les contours est légèrement étranglée par d'autres formations, particulièrement par les schistes et les quartzites ou par les tufs trachytiques. Ceux-ci se mêlent souvent du reste aux masses terreuses résultant de la décomposition du grünstein et il est parfois impossible de reconnaître exactement la limite des deux formations.
On trouve encore le grünstein, en dehors du grand massif qui s'étend de Pukantz à Glashütte, sur la rive
avoir affaire à des couches et conclut à la contemporanéité de ces deux roches. L'intercalation des grünsteins dans la Syénite lui fit rattacher cette dernière roche au même
groupe, et il donna à l'ensemble le nom de terrain de syénite et grünstein porphyrique. Il faisait remarquer cependant que l'origine neptunienne de ces roches n'était pas
parfaitement établie et qu'il pourrait arriver qu'un jour on reconnût qu'elles avaient été formées par le feu ('). M. v. Pettko reconnut le premier l'âge exact des grünsteins, leur caractère trachytique, et il les réunit aux trachytes proprement dits. Enfin , M. F. v. Richthofen (**) en fit un groupe à part sous le nom de Griinsteintrachyt, que l'expression grünstein trachytique ne rend pas exactement ; il décrivit nette(*) Beudant. Voyage minéralogique et géologique en Hongrie. Paris, /822, t in, p. 135. (") F. Freillerr y. llichthofen. Studien ans den unoarisch-siebenbürgischen Trachylgebirgen. Jakrb. der k. k. geot. Reicksanstalt. i860, t. XI. TOME III, 1875.
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