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ROCHES ÉRUPTIVES ET FILONS MÉTALLIFÈRES

nies par MM. F. y. limer et G. Stache (*) à un groupe de roches trachytiques quartzifères intermédiaires comme

âge entre les grünsteins et les trachytes gris, auquel ils ont donné le nom de &vites ; mais ils font remarquer qu'ils n'entendent pas, par cette réunion fondée simplement sur

la composition minéralogique, attribuer aux grünsteins quartzifères un âge différent de celui des grünsteins proprement dits. Les roches pour lesquelles ce groupe a été créé n'étant pas représentées aux environs de Schemnitz, nous laisserons de côté le nom de dacites pour ne pas séparer par des appellations différentes des roches aussi intimement liées que le sont les grünsteins sans quartz et les grünsteins quartzifères.

Le quartz se montre dans ces variétés en petits grains ronds, hyalins, disséminés dans la masse et généralement fort peu abondants : on n'en aperçoit souvent qu'un grain ou deux sur des échantillons de io centimètres de côté. Sauf la présence du quartz, ces roches rentrent tout à lait dans les types que nous avons indiqués ; ainsi celle que nous avons rencontrée dans la Kaiser Josephi II Erbstollen, au chantier d'avancement dirigé vers Schemnitz, présente une pâte presque blanche, un peu cristalline, avec des cristaux de feldspath blanc mat légèrement nacrés ; l'amphibole y est en aiguilles vertes, très-tendres ; le mica, vert ou grisâtre, en piles hexagonales ; au milieu de la masse on aperçoit un ou deux petits grains de quartz translucides. D'autres fois, la pâte est d'un vert grisâtre, par exemple auprès du Rossgrunder Teich, et rappelle les roches du sommet du Paradeisberg ; seulement ici le mica est vert et non pas noir; de même au Stefan Schacht, à Steplitzhof : on trouve au toit et au mur du Stefan Gang un grünstein à pâte grise teintée de vert, renfermant quelques cristaux de felde (.), F. lutter y. limer et Dr Guide gens. Vienne, 1863, p. 7. et suiv.

Stache. Geologie Siebertbür-

DU DISTRICT -DE SCHEMNITZ (HONGRIE).

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spath blancs ou jaunâtres, de l'amphibole verte en aiguilles,

mais peu abondante, des piles de mica vert et quelques grains de quartz ; la masse est du reste, jusqu'à une certaine distance du filon, coupée de nombreuses veines de quartz. Les grünsteins de la vallée d'Hodritsch sont presque tous

quartzifères, les uns à pâte claire comme celui que nous avons cité plus haut dans la Kaiser Josephi II Erbstollen, les autres à pâte d'un vert grisâtre, avec des cristaux de feldspath blanc mat, ou nacrés et striés, des prismes d'amphibole verte et du mica vert en piles; par exemple, ceux ,qu'on trouve sur la rive droite du ruisseau à l'entrée de la galerie dite Goldener Tisch Stollen, au-dessous du Zipser Schacht. Ailleurs la pâte se fonce, les cristaux de feldspath deviennent eux-mêmes grisâtres et tranchent moins nettement sur la masse; quelques lamelles présentent des stries d'une netteté remarquable ; l'amphibole semble disparaître; le mica est toujours abondant, disséminé dans la masse en piles hexagonales, mais il participe de la couleur générale de la roche, il est gris avec une teinte un peu verdâtre ; on aperçoit çà et là un ou deux grains de quartz ; tels sont les grünsteins qu'on rencontre dans le haut de la vallée d'Hodritsch, formant au-dessus de la route de grands escarpements. Enfin les cristaux de feldspath paraissent quelquefois se fondre dans la masse : le grünstein qui forme les parois de la galerie de recoupe allant de la Kaiser Josephi II Erbstollen à l'Allerheiligen Gang présente une pâte d'un gris foncé légèrement verdâtre ; le feldspath y est à peine apparent, on en aperçoit seulement quelques lamelles cireuses, verdâtres, à contours mal définis; çà et là quel-

ques aiguilles d'amphibole verte, et une assez grande quantité de mica vert en piles ; le quartz se montre en grains nombreux , irrégulièrement disséminés dans la masse. Dans toutes les roches dont nous venons de parler, l'am-