Annales des Mines (1873, série 7, volume 3)
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ROCHES ÉRUPTIVES ET FILONS MÉTALLIFÈRES
chauer Teich et les Kohlbacher Teiche, sont situés en dehors
du bassin qu'ils desservent ; leurs eaux sont amenées au moyen de conduits souterrains placés dans des galeries d'une grande longueur dont un coup d'oeil jeté sur la carte suffit pour faire apprécier l'importance. Dans la partie inférieure de la vallée d'Hoclritsch, l'eau qui sort de la Kaiser Franz Erbstollen est employée à faire mouvoir les machines d'extraction de quelques puits, tels que le Leopold Schacht, le Delius Schacht et le Rudolf Schacht, et les nombreux bocards qui sont échelonnés le long de la vallée ; après l'achèvement de la Kaiser Josephi II Erbstollen, le débit de la Kaiser Franz Erbstollen sera considérablement réduit et peut-être presque complètement annulé ; il faudra alors pourvoir à remplacer pour la vallée d'Hodritsch la force motrice disparue. PRÉPARATION MÉCANIQUE. - Nous ne voulons pas entrer
ici dans les détails de la préparation mécanique; nous ne ferons qu'indiquer les principes du traitement. Minerais d'argent. - Nous avons dit plus haut que les minerais d'argent sont triés dans la mine même et séparés en deux catégories : les minerais suffisamment riches pour être fondus directement (Silbererze), c'est-à-dire contenant
près de 3oo grammes d'argent ou plus aux 100 kilogrammes, et les minerais à bocarder (Pochgiinge), qui sont
trop pauvres pour être fondus sans préparation. Ces derniers sont bocardés très-fin ; l'or qu'ils peuvent renfermer étant en paillettes extrêmement ténues, on est forcé de bocarder à mort pour dégager ces paillettes de la gangue et les séparer ensuite ; c'est cette considération qui,, domine dans tous les ateliers de préparation mécanique de Schemnitz et qui a imposé la méthode de traitement suivie. Le traitement des schlamms obtenus est variable ; dans plusieurs ateliers, le courant d'eau qui les entraîne traverse d'abord une série de petits moulins à amalgamer connus sous
DU DISTRICT DE SCHEMNITZ (noNGRIE).
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le nom de moulins tyroliens ;au sortir des moulins, il passe des tables sur une série de toiles grossières placées sur le merassez inclinées. Les paillettes d'or sont retenues par qui auraient les toiles arrêtent celles cure des moulins, et échappé à l'amalgamation, ainsi que les petits globules de mercure entraînés; ces toiles sont lavées à krande eau lorsqu'elles ont servi quelque temps, afin d'en détacher ces paillettes et ces globules qui se rassemblent au fond du baquet où se fait le lavage. Les schlamms sont ensuite con-
duits dans des labyrinthes où ils se classent, puis sur des tables à secousses où on les enrichit systématiquement jusqu'à ce qu'ils contiennent de Go à 140 grammes d'argent aux 100 kilogrammes. Ces tables sont généralement à secousses longitudinales ; les secousses ont une très-faible amplitude et souvent, pour les schlamms très-fins, on voit à peine un faible ridement se produire à la surface au moment de la secousse. L'arbre moteur tourne très-lentement, et à la suite d'une poussée de la came, la table retombe sur ses butoirs bien avant que cette came n'entre de nouveau en prise ; l'élasticité agissant, la table rebondit, retombe, et ainsi de suite trois à quatre fois avant que la came ne la pousse de nouveau; les secousses successives qui se produisent ainsi sont de plus en plus faibles. Lorsque les minerais sont suffisamment enrichis, ils subissent encore un lavage sur un grand auget en bois de noyer, à surface parfaitement régulière et bien polie, que l'ouvrier manie en le tenant suspendu devant lui avec l'extrémité des index et en le frappant sur son ventre. Il amène ainsi vers le haut de l'auget les grains les plus lourds; il à arrose successivement les diverses régions de son auget l'aide dune corne de boeuf percée à son extrémité d'un petit trou, et, tenant l'auget incliné, il enlève à l'aide du mince .filet d'eau qui s'échappe de cette corne la partie la plus rapprochée du bord de l'auget, c'est-à-dire la moins puis il riche ; il continue ensuite à donner des secousses,