Annales des Mines (1873, série 7, volume 3)
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BULLETIN.
CONSTITUTION GÉOLOGIQUE DE LA CHAÎNE DES ANDES.
parallèle aux Andes da Pérou et de la Bolivie, ainsi qu'à l'arc qui passerait Par l'Illimani et le Chimbozazo. Afin de pouvoir comparer l'orientation de ces cercles avec ceux du réseau pentagonal, on a également tracé les cinq cercles primitifs qui passent par le centre du pentagone du Chili.
BULLETIN.
PLANCHE N.
La Pl. X contient deux coupes géologiques : l'une du plateau bolivien suivant
une ligne passant par Arica et la Paz; l'autre du Chili passant par Talcahuano et le volcan d'Antuco. La premiére de ces coupes est à l'échelle de la seconde à celle de !0o; afin de rendre sensible l'épaisseur des formations, on a choisi pour les hauteurs une échelle décuple de celle des distances; enfin on a indiqué dans chacune d'elles le niveau de la ligne de thalweg qui forme ainsi la limite inférieure des terrains observés, et c'est seulement au-dessus de cette limite que les inclinaisons des strates et les rapports des différents terrains ont été nettement indiqués.
Note sur plusieurs accidents causés par des imprudences dans l'emploi de la dynamite. Par M. AMIOT, ingénieur des mines.
L'emploi de la dynamite dans les travaux des mines exige quelques précautions bien simples, mais tout à fait indispensables, et
dont l'oubli a récemment causé plusieurs accidents. Comme il s'agit d'un engin nouveau dont l'étude n'est pas encore complète, il peut être intéressant de signaler aux lecteurs des Annales ces accidents, et les précautions dont ils montrent la nécessité. I.
Cartouches gelées.
La dynamite, exposée au froid, durcit à 8°. Quand elle est ainsi gelée, il est difficile d'en provoquer l'explosion. Il faut pourcela la porter lentement à la température de 216°, ou employer, soit une cartouche-amorce molle, soit une capsule de fulminate trèsfortement chargée. Cet état de la dynamite a un autre inconvénient, c'est qu'il rend difficile l'introduction de lu cartouche dans le trou qui doit recevoir le coup de mine. Il ne faut jamais essayer de chauffer à feu nu, pour les dégeler, les cartouches durcies. Le 20 mars 1873, à onze heures du matin, dans une baraque dépendant de la mine de fer de Thorent, un forgeron faisait dégeler une certaine quantité de cartouches (une vingtaine probablement ou 2 kil.), sur une planche placée près du feu de la cheminée, lorsqu'eut lieu une première détonation faible (d'une seule cartouche sans doute); une seconde à peu près identique la suivit de très-près. Le forgeron n'eut que le temps de donner rapidement à. son aide l'ordre d'éteindre le feu; une troisième explosion, bien plus forte, se produisit au même moment. Un mur de refend, qui TomE III, 1873.
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