Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1873, série 7, volume 3)

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Physique, mécanique et géométrie descriptive pendant le second semestre. Deuxième année. Chimie générale pendant le premier semestre. Pendant le second : minéralogie pour les élèves des mines ; histoire naturelle, étude des sols, etc., pour les forestiers ; et cours de construction pour tous. Troisième année. Premier semestre : Géologie et paléontologie pour les élèves des mines. Sylviculture, botanique et zoologie forestières, emploi des produits forestiers, pour les élèves forestiers. Deuxième semestre : Exploitation des mines, législation des

mines, pour les premiers. Cubage des bois, administration des forêts, pour les seconds. Quatrième année (suivie seulement par les élèves des mines). Cours de machines, levé de plans souterrains, cours de style administratif et de tenue des bureaux, pendant le premier semestre. Art des essais, métallurgie, comptabilité, pendant le second semestre. 11 y avait en outre pendant chaque année d'études des exercices pratiques : dessin, levé de plans, levé de machines, courses géologiques, visites de mines et d'usines, excursions forestières et exercices en forêt. A la fin de chaque semestre les élèves subissaient des examens sur les matières qu'ils venaient d'étudier, et chacune de ces matières donnait lien à un classement particulier. On commença en 1848 l'application de ce programme; l'Académie de Schemnitz était à ce moment aussi prospère et aussi fréquentée que possible ; il y avait environ trois cents élèves, tant pour les mines que pour les forêts. Mais les troubles politiques qui marquèrent en Hongrie l'année 1848 eurent sur les destinées de l'Académie la plus nicheuse influence : un grand nombre d'élèves quittèrent et les cours furent suspendus par ordre supérieur le i6 mars '849. On fonda en même temps, pour satisfaire aux besoins de l'administration, deux Écoles des mines, l'une à Przibram, l'autre à Leoben. L'Académie de Schemnitz fut rouverte cependant en 1850, mais elle ne s'est jamais retrouvée depuis cette époque dans une situation aussi florissante que celle où elle était à la fin de 1847. Le programme que nous venons d'indiquer fut appliqué pendant plusieurs années sans modifications sensibles; on ajouta seulement au cours de mathématiques des leçons sur la résistance des matériaux, au cours de chimie des leçons de docimasie, et au cours de minéralogie des leçons de cristallographie et des données générales sur la constitution géologique de l'empire. Mais, en 1856, M. J. y. Russegger, directeur de l'Académie, jeta

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441 les bases d'une organisation nouvelle; il proposait de remanier les différents cours, de développer quelques-uns d'entre eux, mais le

changement principal eût été la division des cours spéciaux en deux groupes séparés, l'un consacré à l'art des mines, l'autre à la métallurgie et aux usines; les élèves auraient suivi à volonté l'un ou l'autre de ces deux cours, et ceux qui, ambitionnant les emplois supérieurs de l'administration, auraient voulu étudier également l'art des mines et la métallurgie, auraient dû passer à l'Académie

une cinquième année pour suivre le second groupe de cours. M. P. V. Rittinger fut chargé d'examiner ce plan et de présenter un programme complet, qu'il vint étudier à Schemnitz, après avoir visité les Écoles de Przibram et de Leoben, et qui fut établi après avoir été soumis aux professeurs réunis en conseil et discuté article par article. Le point principal de ce nouveau programme était l'établissement d'une grande École des mines, qui devait rem-

placer les trois Écoles alors existantes et former à elle seule les agents et ingénieurs pour les mines et les usines de tout l'empire; cette École aurait été placée soit à Vienne, soit au centre d'un des grands districts miniers, à Schemnitz, Przibram ou Leoben. La commission se prononçait pour la seconde de ces deux solutions, considérant qu'il était nécessaire que les élèves pussent étudier sur place et pour ainsi dire au jour le jour la pratique de l'art des mines, et elle proposait Scheinnitz ou Przibram pour le siège de la future Académie. Mais ce projet ne fut pas approuvé. En 1860, on ajouta au programme de la seconde année d'études un cours de construction de machines et l'on divisa le cours de métallurgie en deux parties : métallurgie générale et métallurgie spéciale (fabrication des différents métaux); on lui consacra en outre plus de temps qu'on ne l'avait fait jusqu'alors. On fut conduit, par suite de ces modifications, à augmenter le nombre des professeurs, et une décision du 5 juillet i866 fixa un nouveau plan d'études que l'on suit encore aujourd'hui et sur lequel nous allons donner quelques détails. 11 fut établi d'après un programme général, élaboré en 1860 et revu en 1865, qui s'appliquait aux différentes Écoles des mines de l'empire. Ce progamme ne réalise pas complètement les idées présentées en i856 par M. J. v. Russegger, et plusieurs membres du corps enseignant trouvent que les études ne sont pas encore assez spécialisées, qu'un même professeur ne devrait avoir à traiter qu'une seule matière, les différentes branches des sciences étant trop développées aujourd'hui pour qu'un même individu puisse en posséder parfaitement plusieurs, enfin qu'on devrait donner plus d'importance aux études pratiques et