Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)
Page : Image 23
Révision de 28 déc. 2014 01:49:09, edited by Anonymes
FAUNE DU QUADERSANDSTEIN INFÉRIEUR..
40
Pecten hispidus, Goldf. cenomanensis, Goldf. asper, Lk. multicostatus, Nilss.
- Vola phaseola, Lk, sp.
tequicostata, Lk, sp. quinquecostata, Sosv., sp. notabilis, Mtinst., sp. longicauda, d'Orb., sp. digitalis, Rom., sp.
Lima Reichenbactd, Geinits. plauensis, Geinitz. pseudocardium, Reuss. ornata, d'Orb. simplex, d'Orb. divaricata, Duj. interstriata, Geinitz.
rapa, d'Orb. tecta, Goldf.
On trouve au Mans les espèces que M. Geinitz figure sous les noms d'Ostrea carinata, O. diluviana, 0, lateralis, O. Columba, O. haliotoidea, Sponclylus hystrix, Pecten curvatus,
P. acuminatus, P. subacutus, P. elongatus, P. Galliennei, P. cenomanensis, P. asper, Vola phaseola, V. quicostata, V. quinquecostata, V. longicauda, V. digitalis, Lima Reichenbachi, L. ornata, L. simplex, L. rapa, L. tecta. Les espèces de rudistes figurés par M. Geinitz sont malheureusement le plus souvent à l'état de moules dont les déterminations sont difficiles. Nous ne pensons pas que ceux qu'il a appelés Radiolites polyconilites, B. âgaric,iformis et Caprotina semistriata doivent être rapportés à ces espèces.
Quant au Caprotina plauensis, c'est un Monopleura qui n'est point éloigné du M. marticensis, Math., sp. Il est intéressant de trouver en Saxe, à ce niveau, une forme d'un genre dont nous connaissions en France des espèces depuis le terrain néocomien jusque dans la craie supérieure. M. Geinitz figure sous le nom d'O. lateralis, Nilsson, une espèce d'un groupe qui a commencé dans le gault pour finir dans l'éocène supérieur, et que l'on confond généralement sous ce nom. Nous pensons qu'il est toujours possible d'en distinguer les espèces les unes des autres. Ce sont les suivantes Gault O. parvula, Leym. Craie supérieure : 0.1ateralis, Nilsson. Rhotomagien : O. canaliculata, Sow., sp. Éocène inférieur : O. eversa, Mellev. Garentonien : O. distans, 1.1t, sp.
A cette liste il faudrait ajouter une espèce de la craie à
FAUNE DU QUADERSANDSTEIN INFÉRIEUR.
Micraster Leskei, que nous avons vue récemment dans la collection de M. Chaper, et l'espèce de l'Éocène supérieur (zone à Rotularia spirula) qui porte généralement le nom d'O. e,versa. On remarquera dans le tableau ci-dessus le nom d'O. distans : Lamarck a, en effet, parfaitement décrit l'es-
pèce qui au Mans accompagne la Terebratula phaseolina sous le nom de Grypha distans (*), nom qui a toujours été négligé.
Enfin, pour terminer ce travail, il nous reste à faire à M. Geinitz le reproche de s'être servi du nom générique de
Vola pour le groupe du Pecten quinquecostatus. Il s'est produit, il y a quelques années, clans la science, un mouvement tendant à substituer à bon nombre de noms connus d'autres dénominations, exhumées d'ouvrages auxquels manque le plus souvent tout caractère scientifique. Les auteurs américains et anglais, M. Gray à leur tête, sont entrés très-largement dans cette voie, et les catalogues publiés par le Smithsonian Institution (**) offrent une réunion de noms étranges : Architectonica, Ctenoides, etc., empruntés aux ouvrages de Klein, de Bonen et d'autres encore, noms que les naturalistes n'avaient point jusqu'alors considérés comme
génériques. Cette mode, qui a trouvé peu de faveur en France, et que M. Deshayes a notamment toujours combattue par d'excellentes raisons, paraît s'éteindre un peu. Aussi nous voyons M. Meek revenir au nom d'Anadara, Gray, au lieu cl'Anomalocardia, Klein, nom qu'il n'adopte pas, dit-il, à cause de sa date antélinnéenne et du système irrégulier de nomenclature de l'auteur ("*). M. Stoliczka, dont les consciencieux travaux sont consul-
tés avec fruit par tous les paléontologistes, tout en étant plus réservé que M. Gray, emploie encore quelques-uns de (*) An. s. vert., t. 6, p. 199. 1819. (**) Voir par exemple: Gabb, Syn. nzoll. cret. form., mars '861. (***)Cheelc list invert. N. Amer., ntiocene, p. 28, 186/i.