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FAUNE DU QUADERSANDSTEIN INFÉRIEUR.

FAUNE DU QIJADERSANDSTEIN INFÉRIEUR.

ces noms, et notamment celui de Vola que M. Geinitz lui a emprunté. Ce nom a été inventé par Klein (*) , et il n'est pas inutile d'examiner si l'ouvrage de Klein doit être considéré comme contenant des noms génériques. Tout d'abord il convient de remarquer que pour les naturalistes du siècle dernier les mots de genre et d'espèce n'avaient pas la signification précise que leur a attribuée Linné, et qui est universellement admise aujourd'hui. Il faudrait donc bien se garder,

Lucina, spuria, Tellina crassa, Dosinia sp., Dosinia nus, Lucina divaricata. Voilà comment Klein entendait les espèces, et c'est dans un ouvrage aussi indigeste que l'on va chercher des noms génériques. C'est parce que sous la rubrique de Vola .n'est

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parce qu'une division est précédée du mot genre, de la considérer comme équivalant à une division générique. De même ce que Klein appelle species est quelque chose qui n'a pas le moindre rapport avec l'espèce. On en jugera par les deux species suivantes choisies dans son livre Nerita, sp. I (**).

L'auteur renvoie à des figures de Lister qui, autant que nous en pouvons juger, représentent les coquilles suivantes

que nous reproduisons dans l'ordre où les place Klein Solarium perspectivum (?), Helix striata (?), Rotella lineolata, Rotella rosea, Rotella japonica (?), Rotella elegans (?), Helix crenulata, Helix albina (?), Helix Pfeifferi, Helix ericetorum, Helix figera, Helix albella (?), Helix racliata, Helix erice,torum, Helix albella, Helix rufescens, Solarium granulatum, Solarium stramineurn, Helix albella, Planorbis sp., Plan. trivolvis. Plus quelques figures de Bonanni. Cychts ("").

Les figures de Lister citées par Klein représentent les coquilres suivantes (*) Tentamen ineth. oslracol., p. 1:55. (**) Ibid., p. O. (***) Ibid., p. 19.9.

Lugd. Bat., 1755.

indiquée qu'une seule espèce, et dans cette espèce une seule variété, que l'on a pu, avec quelque apparence de raison, appliquer ce nom au groupe de Pecten à valves inégales dont l'Ostrea maxima, Lin., est le type. Le nom de Cyclas a été appliqué plus arbitrairement encore aux Lucines

divariquées (*), tandis que le genre C,clas comprenait, comme on vient de le voir, dans une seule espèce, dés Lucines, des Dosinia et une Telline.

Il nous semble démontré par Ces exemples que les genres et les espèces de Klein n'ont rien de commun avec ceux des naturalistes. D'ailleurs la nomenclature de Klein n'est pas telle qu'on doive regretter ses noms qui sont souvent binômes, comme Cassis bicornis, Murex frondosus, Radix bryoni, Cophino-salpinx, Trocho-cochlea, etc.

Quant au nom de Vola, il ne pourrait au surplus être appliqué qu'aux Pecten du groupe du P. maximus; qui composent le genre Janira de Schumacher. D'Orbigny le premier a placé dans ce dernier genre les espèces; répan dues surtout dans le terrain crétacé, pour lesquelles Drouet Mais d'après ce que avait établi le genre Neithea nous connaissons des charnières de ces dernières, elles sont absolument différentes de ce que l'on trouve dans les Janira. M. Geinitz figure lui-même, Pl. 45, fig. 14, des charnières qui concordent parfaitement avec ce que nous avons pu observer dans la collection de l'École des mines pour un certain nombre d'espèces de ce groupe. Nous considérons donc comme parfaitement distinct le genre Neithea, (*) Stoliczlca, Pal. id., Peler., p. 252, 187). (**) Min. Soc. lin. Paris, p. 185, 1824.