Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)
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La proportion des travaux principaux est à 'peu près la même qu'au Creuzot. Celle des travaux accessoires est bien moindre. L'air suit en sens inverse le parcours des charbons et des remblais, en passant par les balances, les bures, etc.- 11 faut
un système de portes pour le guider. § 3. Comparaison des variantes.
Le dépilage des tranches horizontales s'écarte plus que celui des tranches inclinées des dispositions usitées dans le cas de plateures de faible puissance. Toutefois, dans les exemples que je viens de donner, on peut, au milieu des différences de détail, distinguer des traits communs qui se groupent autour de deux types. L'un est caractérisé par des chantiers étroits (4' au plus). Quand la traversée horizontale, la solidité, les conditions d'aérage le permettent, ils vont des galeries de direction aux parois ; c'est la méthode en travers pure et simple (Montceau, puits Sainte -
sur les chantiers étroits; mais on n'a pas toujours la liberté du choix. On peut aussi considérer à part le caractère qui distingue les exploitations du Creuzot et du puits Sainte-Élisabeth au Montceau, celui du traçage au rocher. De là résultent plusieurs conséquences importantes : indépendance des différents quartiers, qui permet d'isoler l'un d'eux en cas d'incendie, sans que l'exploitation des autres en soit entravée ; nécessité de diminuer, autant que possible, le nombre des travers-bancs, par suite d'augmenter la hauteur de l'étage; d'où obligation pour le roulage du remblai et du charbon de franchir de plus grandes différences de niveau, c'est-àdire remaniement plus compliqué des voies de roulage, manoeuvres supplémentaires à faire subir aux matières entre
le chantier et le puits. C'est donc là un moyen qui peut être nécessaire, mais qui est incommode et coûteux ; on évitera de l'employer toutes les fois que l'on pourra s'en passer.
Élisabeth, Cransac, mine du Fraysse, Campagnac, la la Beraudière, puits Dyèvre). Saint-Éloy, Péronnière,
Si elle est impossible, on divise la tranche en piliers, par des traverses ; chacun d'eux est pris par des recoupes en Cransac, direction (Montceau, puits Sainte-Élisabeth, mine du Fraysse, le Creuzot); on retrouve alors, quoiqu'a
un degré moindre, le développement des traçages, les difficultés d'entretien, de roulage, d'aérage, etc..., que j'ai reprochés à la deuxième variante de la méthode par rab ata ge.
L'autre type est celui des grandes tailles. Elles sont en direction (Montceau, puits Sainte-Marie, Saint-Eloy, la Beraudière, puits du Crêt-de-Mars) ,ou en travers (CommenMontceau, puits Sainte-Marie). Les grandes tailles try,
en direction sur une longueur un peu forte ne sont qu'une
exception. Je n'ai pas besoin de rappeler les avantages qu'ont les grandes tailles, quand leur emploi est possible,
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DE HOUILLE EN FRANCE.
MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
CHAPITRE V. MÉTHODE VERTICALE.
§
1. Généralités.
Description générale- La couche est divisée en étages; dans chaque étage on trace un système de galeries à char-
bon au bas, un système de galeries à remblai au haut. L'étage est divisé en piliers par des plans verticaux. Chaque
pilier est pris sur toute sa hauteur et remblayé avant que l'on ne passe au pilier voisin. Le remblai et le charbon sont jetés dans des cheminées, l'un de la galerie supérieure au chantier, l'autre du chantier à la galerie inférieure. La hauteur des étages peut varier entre des limites étenTOME [V, 1873.
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