Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)
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DE HOUILLE LIN FRANCE.
MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
(chantiers en travers) donne une production spécifique forte, 7 à 10 (Cransac, couche de la Bifurcation et Bézenet). La deuxième variante (chantiers en direction) donne dans un cas (Cransac, couche de la Bifurcation) une valeur forte, 9,5; dans les autres (Montceau-les-Mines et Cransac, mine de la Balance) des valeurs faibles, 2,5 à 5. Dans la méthode par tranches inclinées, on trouve quelques valeurs faibles ou moyennes, 1,9 (la Grand'Combe), 5,75 (Cransac, Petite couche); mais on a plus souvent des valeurs fortes ou même exceptionnelles, 11 ou 12 (la Péronnière, Montrambert), 16 ou i7 (Firminy, Épinac). Les chiffres
les plus élevés correspondent à des étages d'assez faible hauteur, avec des chantiers nombreux et actifs répartis sur toute la longueur de la tranche. Dans la méthode par tranches horizontales, la production spécifique ne monte pas aussi haut. Elle se tient dans les valeurs faibles, 1,5 à 5 (Commentry, Campagnac, Decazeville)oumoyennes, 5 à 5 (Montceau-les-Mines, puits Saintela Péronnière, Cransac, Marie et Sainte-Élisabeth, la Béraudière, puits Dyèvre, le Creuzot). Cette infériorité
relative tient à plusieurs raisons. Par exemple on ne voit pas dans la méthode par tranches horizonlales donner aux chantiers des largeurs aussi fortes, sauf dans le cas de longues tailles, et alors on agit sur un champ d'exploitation vaste, à grande traversée horizontale. Quelquefois on a
de longs fronts de taille parallèles à la direction, et l'on trouverait une production spécifique de 15 ou même de 20 (Saint-Éloy, la Béraudière, puits du Crêt-de-Mars) , si l'on supposait à ces fronts de taille 5oom de longueur ; mais
les dangers d'incendie, d'éboulement, etc., obligent à se tenir bien loin de ce nombre. La méthode verticale est celle qui donne la production spécifique la plus faible, j seulement. La production spécifique dépend : 10 du rendement du
piqueur; 2° du nombre de piqueurs que l'on peut placer
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Le second sur une étendue sonnée du champ d'exploitation. du développement total des fronts' élément dépend lui-même de taille par mètre du champ et de l'espace qu'on assigne le mode à chaque piqueur. Ce dernier varie un peu avec d'organisation des chantiers ; il est subordonné surtout à l; facilité plus ou moins grande avec laquelle on recrute le personnel des piqueurs. On met deux piqueurs sur un front
de taille de 2m ou 2-,5o dans presque tous les traçages, lorsqu'il s'agit et quelquefois dans les dépilages, surtout abat principalement à la poudre de charbons durs que l'on Bifurcation, et Petite couche, (Cransac, couche de la Decazeville); l'homme a besoin alors de moins de place dans le déque s'il travaille au pic. Mais le plus souvent, pilage, on assigne à choque homme une largeur de 2 à 4m; c'est le moyen de tirer le meilleur parti d'un personnel insuffisant. Dans la méthode par foudroyage, on écarte les hommes bien plus encore : ils peuvent ainsi faire tomber
la couronne en gros blocs sans que l'éboulement compromette les voisins. beauLe développement total des fronts de taille varie le compare à la coup avec les détails de la méthode. Si on trouve, pour im cousurface du champ d'exploitation, on tableau n° i): rant de front de taille (voir aux annexes le rabatage, 75 à 125 mètres quarrés Dans la méthode par couche de la Biavec le dépilage par traverses (Cransac, mètres quarrés avec le Bézenet), 225 à 400 furcation, Cransac , dépilage par recoupes (Montceau-les-Mines, mine de la Balance) Dans la méthode par tranches inclinées, 20 à 100 mètres quarrés en général (la Péronnière, Firminy, Épinac, Montrambert) , 125 à 16o mètres quarrés au plus (Gransac, Petite couche,
la Grancl'Combe);
Dans la méthode par tranches horizontales, rarement moins de too mètres quarrés (Montceau-les-Mines, puits Saint- Éloy) , 125 à Sainte-Marie et Sainte -Élisabeth,