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CHALEUR ABSORBÉE, AUX TEMPÉRATURES ÉLEVÉES,

CHALEUR ABSORBÉE, AUX TEMPÉRATURES ÉLEVÉES, PAR LA FONTE, LES LAITIERS ET LES ACIERS.

Par M. L. GRUNER.

Dans mes dernières études sur les hauts-fourneaux, j'ai montré comment on pouvait établir, pour ces grands appa-

PAR LA FONTE, LES LAITIERS ET LES ACIERS.

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Pour déterminer les- quantités de chaleur, je me suis servi d'un calorimètre ordinaire à eau. Le vase, contenant l'eau, est formé de cuivre rouge et mesure au delà de 20 litres. Il est à section carrée de om,5o de côté sur om,24 de hauteur. Pour empêcher les pertes et les gains de chaleur, on l'a placé dans une caisse en bois garnie de flanelle à l'intérieur ; dans le même but, je lis faire un second vase en tôle de cuivre, monté sur quatre pieds de même métal. Il est posé à l'intérieur du premier, de façon à être de toutes parts entouré d'eau. C'est dans cette sorte de capsule intérieure que l'on projette la matière incandescente, fondue ou solide, dont on veut connaître la chaleur. Le vase intérieur est aussi à section carrée; les côtés ont om,20 de largeur sur om,o6 de hauteur ; les pieds mesurent om,o5; le fond en est légèrement concave. De

reils, la balance entre la chaleur reçue et la chaleur consommée; mais je faisais observer, en même temps, que de nouvelles expériences étaient nécessaires pour fixer les quantités de chaleur réellement enlevées par les fontes et les laitiers à leur sortie des hauts-fourneaux. J'avais admis, dans mes calculs, avec MM. Bell et Vathaire, que la fonte grise ordinaire de forge possédait, dans ces conditions, par unité de poids, 55o calories, et les laitiers correspondants, 55o calories. J'exprimai cependant quelques doutes sur l'exactitude de ces chiffres, je les trouvai trop élevés, eu égard aux résultats obtenus par MM. Rinman, Résal et Minary, Dulait et Boulanger. C'est le motif qui m'a fait entreprendre, depuis un an, une série

cette façon, le corps chaud se refroidit au sein de l'eau, sans que la chaleur puisse se perdre au dehors par les parois. Un agitateur en cuivre, dont le bout de la tige porte, pour la manoeuvre, une poignée de verre, permet de rendre la température de l'eau parfaitement uniforme. Pour éviter d'ailleurs toute perte appréciable, on s'arrangeait de façon à avoir au maximum des variations de température de 5 à 6°. Il suffisait pour cela, en présence d'une masse d'eau d'environ 18 litres, de ne, pas employer au delà de 4 à 5oo grammes de matière incandescente. J'ai constaté, du reste, par des expériences spéciales, dans le cas d'un

d'essais sur la chaleur qu'exigent, pour leur fusion, les plus importants produits des usines à fer. J'ai déjà communiqué les principaux résultats de mes recherches à l'Association française pour l'avancement des sciences, lors de sa dernière réunion à Lyon, en août 1875. Aujourd'hui je crois devoir donner ici la série complète des nombres trouvés, avec les conséquences qu'on en peut tirer au point de vue métallurgique.

d'une opération. Sous ce rapport donc, la méthode adoptée offre des garanties suffisantes d'exactitude. La perte de chaleur inévitable, lors du transport de la matière incandescente depuis le fourneau au calorimètre, est évidemment supérieure à celle que peut subir le calorimètre lui-même ; et, d'autre part, cette perte, due au transport, est également plus considérable que le faible gain provenant du voisinage

aussi faible excès de température sur l'air ambiant, que l'eau perdait au maximum 00,05 pendant la courte durée