Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)
Page : Image 121
Révision de 1 janv. 2015 00:18:47, edited by Anonymes
256
CHALEUR ABSORBÉE, AUX TEMPÉRATURES ÉLEVÉES,
Fonte blanche de Longwy au. coke, légèrement phosphoreuse 7,10 1°,88, d'où _= 226 calories. p 156g", 0
Même fonte blanche de Longwy, refondue une seconde fois, et probablement un peu affinée p
120g",
O=
croù
m0
PAR LA FON l'E, LES L i; TIERS ET LES ACIERS.
257
Ce chiffre, comme cela était à prévoir, est plus élevé que la chaleur latente des fontes grises, ou du moins que le nombre de 220'1,8 donné par l'expérience, mais qui ne saurait représenter, comme je l'ai dit, la véritable chaleur latente de ces fontes, puisqu'elles restent encore molles après être figées.
235 calories. 1V.
Moyenne
EXPÉRIENCES BELA TIVES A LA CHALEUR DE FUSION.
ET LA CHALEUR LATENTE DES LAITIERS.
On voit par ce chiffre, comparé à celui de 244,5, fourni par les fontes grises, que celles-ci exigent 14001,8 de plus pour se fondre.
J'ai essayé vainement de déterminer la chaleur que possèdent les laitiers des fontes grises à leur sortie des hautsfourneaux, du moins lorsque, comme à l'Horme et à Givors,
b) Nombre de calories retenues par les fontes blanches immédiatement après leur solidification.
ces laitiers sont très-calcaires. Dès qu'on les coule dans l'eau du calorimètre, ils viennent surnager sous forme de
Fonte blanche miroitante d'Eisenerz p
cal.
tt3", 0 = io,35, uou m0
192,1
Na 20. Même fonte blanche d'Eisenerz p = 99gr',
0
1°,02,
d'où
192,0
N° 2 Fonte blanche du Châtelet (Charleroy) , moins pure et repassant moins brusquement à l'état solide que la précédente 1 .
p.,-._-168g
,
0 = 1°,82, d'où m0,5, = 203,0 (*)
Moyenne ...... .
.
.
195,7
Ce qui donne, pour la chaleur latente des fontes blanches,
229,7 195,7 = 54 calories. (*) Ce chiffre, relativement élevé, est dû à. l'incomplète solidifi-
cation de la fonte du Châtelet, qui n'est pas aussi pure que celle d'Eisenerz.
pierre ponce incandescente. Il s'en dégage des gaz, et beaucoup de chaleur s'échappe alors en pure perte. Les sulfures de calcium et de manganèse, en dissolution dans les laitiers basiques, sont décomposés par l'eau avec dégagement d'hydrogène sulfuré. Le même accident ne se produit pas avec les laitiers plus siliceux des fontes de forge, qui n'ont pas la propriété de dissoudre les sulfures, ni même avec les laitiers basiques refondus au four à pétrole. Dans ce dernier cas, les sulfures sont oxydés par l'air, au moment de la refonte, et l'eau n'est plus décomposée. Les laitiers se grenaillent tranquillement et se transforment en globules compactes vitreux sans la moindre apparence ponceuse. Par les motifs que je viens de signaler, je n'ai pu déterminer, dans les usines mêmes, que la chaleur d'un laitier
de fonte de forge, de celui qui accompagnait la fonte de Givors, ci-dessus notée sous le N° 22.
p = 5G"io, 0=5°,2,
6 ; il m'a donné d'où
mo
421 calories.
Ce laitier contient 47,5 p. ion de silice et 51,5 p. ioo de chaux, tandis que celui de la fonte grise Bessemer renferme