Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)
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CHALEUR ABSORBÉE, AUX TEMPÉRATURES ÉLEVÉES,
N° 58. Une fonte blanche, à demi affinée, a été jetée dans le calorimètre (après avoir subi la fusion au four à pétrole), au moment' où elle venait de se figer. L'expérience a donné : 62m,5,
1)=.0°,78,
d'ou
mi
= 253 calories.
PAR LA FONTE, LES LAITIERS ET LES ACIERS.
0,1710 -11-- 0,007 == 0,17S,
et introduisons cette valeur de C dans la formule (1) de la page 25o, nous aurons :
C'est une température plus élevée que celle du point de
7710
solidification des fontes grises.
(T
VI. - CONSÉQUENCES DÉDUITES DES EXPÉRIENCES PRÉCÉDENTES.
Voyons maintenant jusqu'à quel point les divers nombres, que nous venons de trouver, s'accordent avec ce que l'on sait des températures de fusion et des chaleurs spécifiques du fer, de la fonte et des aciers. D'après Dulong et Petit, la, chaleur spécifique moyenne du fer doux est de o,, o83 entre o" et i 000, et o,i2i8 entre o° et 3000;
soit, pour 2000, une différence de o,o 3o; et, par suite, par 1000, une augmentation de o,0065. D'autre part, M. Person (*) a trouvé, pour la chaleur spécifique moyenne du fer, entre 00 et i000., le nombre o ,17 o, ce qui donne : Pour 900" une différence
de 0,0622
ou par 1000 un accroissement moyen de 0,0069;
par suite, environ 0,007 d'accroissement par 1000 pour les limites supérieures de 10500 à 11000, qui représentent d'après Pouillet (**), les températures de fusion (au thermomètre à air) des fontes blanches. Eh bien, appliquons (.) Annales de physique et de chimie, 3' série, tome XXIV. ('*) Comptes rendus, tome III.
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ces données aux nombres de calories ci-dessus rapportés. Admettons comme chaleur spécifique moyenne du fer entre o° et 11000, le nombre que nous venons de trouver, soit
1) =
0,178.
Or, au moment de la solidification, la fonte miroitante Eisenerz (n° 19) renferme 192 calories; nous aurions donc, pour cette fonte, 2 (T I) = J,19170 = 1073',
Et, comme l'eau du calorimètre a en général une température de 15° à 20° vers la fin des expériences, on peut poser t 18.; ce qui donne T 1055°. La fonte moins fusible du Châtelet (n° 2 1) donnerait, de la même manière: 203 (T 1) = 0,778 = i111.o°;
d'on T., 1122°.
On voit que ces nombres s'accordent assez bien avec les températures trouvées par Pouillet. Mais, d'un autre côté, M. Regnault a constaté que la chaleur spécifique des fers augmentait avec le degré de carburation (*). A la température ordinaire, c'est-à-dire entre o° et loo°, il a trouvé pour la chaleur spécifique Du fer doux.
De l'acier Du fin-métal De la fonte blanche.
00138 0,1190 0,1270 0,1298
(*) Annales de physique et de chimie, 30 série, tome LXXIII, p. 57.