Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)
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AÉRAGE DANS LES MINES DE HOUILLE
DE LA WESTPHALIE.
dant, contenir pour quelque temps le gaz inflammable en remplaçant l'aspiration par le refoulement. 6. Contrôle. On ne peut contrôler efficacement l'aérage que dans la mine même ; par suite l'avantage que paraissent offrir à ce point de vue les ventilateurs, parce qu'ils sont situés à la surface, n'est pas réel.
sommation de vapeur dans cette proportion énorme. Au sur-
Personnel employé. On a dit que les ventilateurs n'exigent pas de dépense de main-d'oeuvre. Il convient néanmoins de placer un homme à la machine, au moins pour les ventilateurs de grandes dimensions. D'ailleurs, il faut tenir compte de la main-d'oeuvre de chauffage des chaudières, quand même on emprunterait la vapeur motrice aux générateurs des machines d'extraction et d'épui7.
sement. 8. Possibilité de renforcer instantanément le courant d'air. C' est là le seul avantage sérieux que les ventilateurs possèdent sur les foyers. Du reste, il ne faut pas s'en exagérer l'importance, car le volume d'air aspiré augmente très-lentement avec le nombre de tours de l'appareil, comme on le
voit par les chiffres suivants
DÉPRESSION NO/V11314E
de tours par minute.
Ventilateur Guibal de la mine Mein-Elbe
41
60 83
Rapport des deux nombres extrémes
Ventilateur Guibal du puits Providence (mine Von, der lleydi).
Rapport des deux nombres extrêmes
2
manometrique (meat, do
TRAVAIL, QUANTITÉ
d'air
eu colonne d'eau)
par seconde.
mètres.
mût. cub.
0,036 0,073
21,62 28,88 51,23
0,1'15
t:4
1
2
60
0,022 0,101 0,119
27,3 34,4 42.4
1 :1,5
I :2
1 : 1,5
60 75
de la vapeur
kilogrammeires.
plus, si le ventilateur n'est pas en parfait état, une accélération aussi brusque pourra bien en déterminer la rupture et causer ainsi la suppression absolue de toute ventilation. On peut à la rigueur, avec les foyers, se réserver le moyen d'activer l'aérage à un moment donné : il suffit d'établir une grille de réserve que l'on met en service dans les cas exceptionnels. Pour pouvoir, 'en cas d'accident, amener rapidement de grandes masses d'air dans le quartier éprouvé, il est bon d'établir, à l'entrée des galeries d'allongement des différentes couches, des portes que l' on ferme après l'explosion, de manière à envoyer tout l'air dans la région où elle s'est produite : dans les mines où le dégagement de grisou n'est pas très-abondant, cette mesure ne mettra pas en danger les quartiers ainsi privés de ventilation; en tout cas, on aura le temps de rappeler les ouvriers qui s'y trouvent. Des considérations qui précèdent et des données numériques recueillies par la commission, on peut conclure que les foyers d'aérage, qu'un rapport publié,. en 1862, par une précédente commission avait déclarés inférieurs aux ventiderniers, à répondre lateurs, sont aptes, aussi bien que ces à toutes les exigences de l'aérage, même dans les mines les plus étendues. Cornellugions.
1.610 4,543,50 11.872
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I
D
Ainsi, pour doubler le volume d'air, il faut dépenser sept fois plus de travail moteur ; il est douteux qu'au moment du besoin on soit toujours en mesure d'augmenter la con-
1. La quantité d'air qui circule dans les mines est trop par homme et par faible. La moyenne obtenue mines belges et anest inférieure à celles des minute (Goal and wal glaises. Dans son ouvrage sur les houillères mining , 1867) M. W. Smyth demande ioo pieds cubes, soit
2-,83 par homme et par minute, plus trente fois autant d'air frais qu'il se dégage de grisou dans la mine; mais, clans la pratique, ce dernier élément échappe à toute évaluation exacte, et il faut s'en rapporter, pour les mines à grisou, aux