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TÉNACITÉ DE L'ACIER.

ACCIDENT DANS LE MOULAGE EN FOSSE, ETC.

agrafes qui fixaient le moule sur le châssis. A l'aplomb du trou de coulée en question, la fonte, constamment agitée, était restée liquide, tandis que, dans la partie diamétralement opposée, le métal s'était solidifié et la force tendant à séparer le moule de sa base n'existait pas. On s'explique donc ainsi la position du point où cette séparatioe s'est produite, en donnant issue à la fonte en fusion. On se rend compte, en outre, de ce fait que le châssis horizontal a surtout souffert dans là région opposée au siége de l'explosion, le poids du moule tout entier s'étant porté subitement sur cette portion du châssis. Quoi qu'il en soit de la manière dont la fuite s'est déclarée, on peut affirmer que l'appareil n'aurait pas été sérieusement ébranlé et que l'accident aurait été inoffensif, sans l'explosion due à la vaporisation subite de l'eau contenue dans le sable qui entourait le moule. Cette catastrophe démontre donc que; pour la coulée en fosse des grosses pièces, il faut laisser à nu le châssis extérieur du moule ; ou bien, si l'on remplit la' fosse avec du sable, pour soutenir le moule et arrêter les petites fuites, il faut n'employer que du sable préalablement desséché et avoir soin de ménager de nombreux et larges évents.

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SUR LA TÉNACITÉ DE L'ACIER. Par M. PESL1N, ingénieur des mines.

Deux méthodes sont employées pour déterminer les éléments qui caractérisent l'élasticité des métaux : ce sont la traction directe et la flexion transversale. Les chiffres obtenus par les deux méthodes ont été généralement assez concordants ; toutefois. des divergences notables ont été

reconnues depuis longtemps pour certains métaux, par exemple pour la fonte. Je me propose d'appeler l'attention sur les anomalies de même nature que présente l'acier. M. Grüner, dans une note sur les Propriétés mécaniques des aciers phosphorés, a signalé ('g) quelques résultats singuliers

obtenus par M. Fairbairn dans ses expériences sur la ténacité des aciers ; pour certaines barres, la tension élastique maximum déterminée par flexion transversale a été trouvée supérieure à la charge qui produit la rupture par traction

directe. Ces faits anormaux sont attribués par lui à l'aigreur du métal des barres et à des secousses déterminant une rupture anticipée dans l'essai par traction. Mais la même explication ne suffit pas pour d'autres cas où l'anomalie se présente. La valeur admise aujourd'hui pour la charge de rupture de l'acier fondu de première qualité est celle de loo kilo grammes par millimètre quarré de section. Cette valeur résulte de très-nombreux essais faits récemment dans divers pays par la méthode. de la traction directe ; on a trouvé (*) Annales des mines, ne livraison de 1870, page 5511. TOME IV, 1873.

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