Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)

REVUE DE GÉOLOGIE. 478 de l'attaque par l'acide chlorhydrique, nous pensons qu'elles indiquent plutôt du grenat, qui, du reste, s'observe fréquemment dans la serpentine.

TYROL SEPTENTRIONAL. - A Windish-Matrey, dans le nord du

Tyrol, m.11. von Dr asc (s) a étudié une serpentine l'iert clair, dans la pâte de laquelle on distingue deux substances minérales

rhombiques, de dureté inégale, et qui contient en outre un peu d'ankérite, de fer oxydulé et de diallage Densité. 2,69

Si02 Al203 Fe2031 FeO 41,57

0,67

2,63

5,3e,

CaO

MgO

CO,

1,22

36,66

0,51

Perte au feu. Somme. 11,88

100 45

Une recherche postérieure a montré que cette serpentine renferme 0,22 d'oxyde de nickel. Elle est d'ailleura intercalée dans un calschiste micacé (Kalkglimmer-Schiefer) et traversée par des veines de chaux carbonatée, d'asbeste ainsi que de chrysotil. HEILIGENBLUT. - Au pied du Grossglockner, à Heiligenblut, le calschiste micacé contient des couches puissantes de rochés serpentineuses et de schistes amphiboliques. Deux variétés des premières

roches ont encore été analysées par M. H. von Drasc he (2) Densité. A B

2,79 2,91

Si02 I Al203 Fe203

Fe0

MgO

CaO

HO

Somme.

9,98 3,82

3,32 3,15

30,03 33,70

4,78 3,76

9,66 5,45

100,13 100,60

40,39 41,05

1,63 1,67

M.v on Dr %se lie pense que ces roches serpentineuses sont constituées par deux minéraux cristallisés microscopiques. L'un serait peut-être la Bastite ; l'autre, plus dur, devrait être considéré comme Bronzite. Du reste, on y observe *aussi dirdiallage etu fer oxydulé..

Roches feldspathiques plutoniques.

Granite. M. Websky (3) a observé de la chaux carbonatée dans les druses du granite de Striegau. Déjà Passociation'et même le mélange intime de ce minéral avec le granite avait été constaté, et c'est un fait duquel il est nécessaire de tenir compte dans les hypothèses ayant pour but d'expliquer la formation du granite. Gneiss. PYRÉNÉES.-M. C. W. C. Fu ch s (h) a donné la composition d'un (t) Tsc h e rm a k. Minerai. Mittheil., L Ts cher in a k. Minerai. Miltheil., I, -et Neues Jahrbuch, 1672 ;.322. Tschermak. Minerai. Miltheii., 1872. Jahresbericht der Chemie, Ch. Na umann; 1670:1349.

OCIUS.

Li79 -,'J:11-;') 91)

aneiss de Montauban, qui est schisioïde, riche en quatizi;, "pau_S3rep en feldspath et qui renferme de petites concrétions : -

Si02

Ar 03

I

Fe203

Fe0

Ca()

Mg0

KO

Na°

HO

3,02

0,91

1,54

3,85

.0 9 t

2,13

66,04 19,%1,82I,

Soi

m'aee.i.

99.81

Syénite (Tonalite).

ADAMELLO.-- M. Curioni (i) a fait des recherches sur le gisement

de la variété de syénite ou plutôt de diorite qui a été désignée sous le nom de Tonalite. Cette roche forme l'ossature de la chaîne de l'Adamello, reparaît dans la Valteline, et occupe aussi de grandes surfaces en Piémont. Elle se compose d'anorthose, d'orthose, d'horn blende, de mica ferro-magnésien et de quartz. Par sa constitution minéralogique, elle se rapproche assez de la diorite micacée de Clefey dans les Vosges qui passe d'ailleurs à la syénite (2). Ses minéraux accessoires sont, du reste, le grenat, et quelquefois de l'hydroxyde de fer.

Suivant M. Curio ni, la tonalite est une roche éruptive qui s'est consolidée sous la mer où elle a été recouverte par des terrains sédimentaires postérieurs à son apparition. Comme l'a déjà signalé M. v om,13.a t h dans la haute vallée Canionica, ces terrains sont en concordance parfaite avec la roche éruptive. M. Cu ri oni

pense que cette dernière est venue au jour par suite de sa plasticité ainsi que de sa légèreté relative ; il pense en outre qu'elle est postérieure aux terrains paléozoïques : cette conclusion s'accorde, du reste, avec les observations de M. de M ortill et , desquelles il résulte que les terrains anthraxifères des Alpes sont traversés par la syénite; elle s'accorde aussi avec les études faites en Styrie par les géologues de l'Institut impérial de Vienne et avec celles du professeur Tar am ell i dans la Carniole.

Syénite à ouralite. La syénite du lac Turgojak est caractérisée, d'après M. P. de 3 ere m ejew (3) par la présence de l'ouralite. Son feldspath blanc jaunâtre est un orthose ayant, dans certaines variétés, beaucoup de ressemblance avec la pierre du Soleil crtitotschkina qui a été décrite par M. Des Cl oiz ea u x. Au microscope on y distingue de très-eetites lamelles de fer oligiste. Des grains noirs qu'on. considérait comme de Phornblende, et qui ont, en effet, le clivage de 1.2h° 3. i', présentent les caractères de l'augite, particulièrement du malacolithe et du diopside: dans cortains-.cas on trouxe - du reste de beaux cristaux- d.'ouralite. En Comitalo geai. Italiano, Avril 1573. Deless e. Annales des mines [4] XIX, 159. .1Yeues Jahrbuch, 1972; 404.