Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
teris , Annularia, Asterophyllites , etc., appartiennent bien à
la Littorina obscura. Enfin, le calcaire à fusulines couronne le
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l'époque houillère proprement dite et non à l'étage inférieur.
Terrain houiller de Saarbriick. M. Ernst Weiss (0, à la suite d'un traArail étendu sur la flore fossile du bassin de Saarbrück, a été amené à distinguer deux zones dans le terrain houiller de cette région. La zone inférieure, comprenant les couches de Saarbrück, se divise en trois étages : le premier, le plus ancien, est celui de la veine houillère inférieure ; le second correspond à la veine moyenne et le troisième ne renferme aucune couche de houille. La zone supérieure, correspondant aux couches d'Ottweiler, comprend trois étages : l'étage inférieur, assez compliqué, caractérisé par l'abondance de la Leaia Bntschiana; l'étage moyen, où la couleur rouge domine; l'étage supérieur, contenant quelques minces couches de houille, un lit calcaire, et de nombreuses plantes du terrain houiller. Au-dessus vient le terrain permien. Flore houillère du Col de Steinach. Déjà M. Pichler (2) avait signalé un gisement de plantes fossiles du terrain houiller dans les Alpes centrales, au col de Steinach. D'après M. S t ache (3)
ce gisement n'est pas le seul et fait partie d'un ensemble qui représente l'étage carbonifère complet, et dont les couches à végétaux occupent la partie supérieure. Le gisement du col de Steinach a fourni des Annularia, Sphenophyllum (S. emarginatum), Neuropteris (N. flexuosa), Odontepteris, Alethopteris, Cyatheites, etc. Les Sigillaria et les Calamites y sont extrêmement rares. Les autres gisements, à Ndslach et à Hellenbach, près de Gries; ont
également fourni des Cyatheites (C. arborescens) et des fougères.
Terrain carbonifère de Pontafel. D'après M. Tietze (é), le terrain houiller des environs de Pontafel, en Carinthie, présente les trois étages principaux qu'on est habitué à rencontrer dans les autres régions. Le calcaire carbonifère y est caractérisé par le Productus giganteus et un grand nombre d'autres fossiles. La formation des schistes houillers est indiquée par des plantes et par Neues Jahrb., 1872; 558. /Yeues Jahrb., 1870; 1025, Verh. der K. A. y. R., 1872; 78.
Verhandlungen der K. K. Reichsanstalt, 1872; 142. - Revue géologique Suisse, III, 26.
tout. M. Stac h e (0 reconnaît dans ce dernier étage deux horizons distincts : un calcaire inférieur noir, caractérisé par la Fusulina cylindrica, un calcaire supérieur blanc avec la F. robusta.
Le grès rouge de Nubie, sur l'âge duGrès rouge de Nubie. quel plusieurs opinions contradictoires ont été émises (2), paraît
devoir être décidément classé dans la formation carbonifère supérieure. M. Tate (3) rappelle que ce grès a fourni à WadyNash, dans le massif du Sinaï, un végétal fossile rapporté par Sa 1 ter au Lepiclodendron Mosaicum. Depuis, M. II ol 1 and y a trouvé une tige de Stigmaria, et le même gisement contient différents fossiles, tels que Orthis Michelini, Streptorhynchus crenistria, Spirifer, Murchisonia, Eulimma, tous indiquant le ,terrain houiller supérieur. Il paraîtrait que le Dadoxylon gyptiacum, si fréquent dans la forêt fossile d'Assouan et de Iim-Ombos, appartient à la. même époque que le Lepidodendron Mosaicum. La formation Terrain houiller de Pile du Prince-Édouard. carbonifère supérieure de l'île du Prince-Édouard, dans le golfe du Saint-Laurent, a été étudiée par M. Dawson VO. Cette formation, sur laquelle le trias repose en stratification concordante sans qu'il y ait de traces de permien, consiste en grès rouges un peu plus foncés que ceux du trias, avec schistes, grès gris et calcaires concrétionnés. On n'y trouve pas de houille, mais seulement des troncs d'arbres carbonisés. Les principaux végétaux fossiles qui s'y rencontrent sont les Dadoxylon materiarium, Peeopteris arborescens, P. rigida, P. oreopteroides, Alethopteris nervosà, Neurepteris ra. rinervis, Cordaïtes simplex, Calamites Suckovii, C. Sistii, C. gigas. Cet ensemble caractérise les couches supérieures du terrain carbonifère, c'est-à-dire les zones des Annulariées et des fougères de M. B. Gei ni tz (5). Plusieurs des espèces citées sont, en Europe, communes au carbonifère et au permien; aucune d'elles n'est exclusivement permienne. Il est probable que la formation houillère productive ,existe, sous l'île du Prince-Édouard, à une profondeur de quelques centaines de mètres. C'est du moins ce qu'on peut conclure de la comparaison de cette ife avec la Nouvelle-Écosse. Verhandlungen der K. H. g. Reichsanstalt, 1872; 283. Revue de géologie, VIII, 207. Geol. Society, XXVIII, 404.
Geol. Mag., IX, sol. Revue de géologie, VI, 165.