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TERRAINS.

REVUE DE GÉOLOGIE.

signalé des restes de conifères dans les schistes lithographiques de Solenhofen; ces végétaux formeraient les espèces suivantes Pinites Solenhofenensis , Athrotaxites (Echinostrobus) princeps, A. Frischmanni, A. lycopodioïdes, A. longirameus, A. laxus, Condylites squamatus. Les genres Athrotaxites et Condylites appartiendraient à la famille des abiétinées. Leur existence à Solenhofen complète l'analogie qui existe entre la flore actuelle de l'Australie et celle de l'époque oolithique.

Ammonites jurassiques clans l'Inde. A Kutch et à Keera-Hill, dans l'Inde, M. Waagen (1) a recueilli des ammonites jurassiques dans une oolithe et dans un grès ferrugineux. Ces couches parais-

sent correspondre au callovien, à l'oxfordien et au tithonique. L'auteur donne la description des ammonites recueillies, qui sont au nombre de 80 espèces, représentant, conformément à la classification de l'Institut d'Autriche, les sous-genres Phylloceras, Lytoceras, Haploceras, Oppelia, Harpoceras, Peltoceras, Aspidoceras, Stephanoceras et Perisphinctes; ce dernier sous-genre est de beaucoup le plus abondant. Il comprend 32 espèces.

Limite supérieure du terrain jurassique. Coupe des Pilles. M. Eb r a y (2) a observé aux. Pilles, près Nyons (Drôme), la superposition des marnes à ammonites pyriteuses du néocomien au calcaire lithographique à Ammonites Calisto, A. occitanicus, A. Grasianus. Le contact a lieu par l'in-

termédiaire d'un poudingue de 2 à 4 mètres d'épaisseur, que M. li br a y considère comme synchronique de la brèche de Cirin, du Lémenc et d'Aizy. Cependant cette conclusion est contestée par M. V é 1 ai n (3). D'après ses observations, il n'existe aux Pilles de couche bréchi-

forme ou de poudingue qu'a la partie inférieure des couches à. Terebratula janitor, et les calcaires à Ammonites occitanicus passent peu à peu aux marnes à Ammonites pyriteuses sans aucune séparation tranchée. (i; Records cf the geol. Survey of Indica, 1871. Bull. Soc. géol. [3], I, 124, Bull. Soc. geol. [3], I, 126.

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TERRAIN CRÉTACÉ.

TERRAIN CRÉTACÉ INFÉRIEUR.

M. J. A. Meyer (i) a 'Formation wealdienne d'Angleterre. repris l'examen de la coupe de Punfield (2). Il a reconnu, de bas en haut : t° les véritables couches wealdiennes; 2' un lit de grès

avec calcaire et schiste feuilleté, contenant des ossements de poissons et des cyprides; 3" des couches argileuses; 4^ un lit mince de grès ferrugineux avec fossiles d'Atherfield; 5° une argile dont la partie inférieure contient des fossiles marins d'Atherfiekl, tandis que la partie supérieure est l'équivalent de l'argile à crustacés de la même localité ; 6" la couche appelée lit marin; ,7° des argiles feuilletées et des sables avec lignite. La couche de grès n° 2, contenant Cypris et Cyrena, formerait, d'après l'auteur, la couche de passage entre le wealdien et le néocomien.

M. J. A. Meyer (3) croit que les dépôts wealdiens se sont formés, non pas dans un delta fluvio-marin, mais dans un lac superficiel ou dans une mer intérieure alimentée par plusieurs fleuves. A l'appui de cette manière de voir, il fait valoir le caractère tranquille de la plupart des dépôts, l'absence totale des galets, la prédominance des espèces de mollusques qui habitent les eaux paisibles, la rareté des coquilles brisées et l'absence complète de bois flotté perforé par des lithophages. La fin de l'époque wealdienne aurait été marquée par l'irruption subite des eaux de la mer néocomienne.

Il est à remarquer que les raisons invoquées par M. Meyer

contre l'origine fluvio- marine des dépôts wealdiens ne peuvent

avoir la valeur que leur attribue l'auteur, car les dépôts formés dans les deltas sont absolument tranquilles, dépourvus de galets, et ont lieu dans des mers sans marées.

Les calcaires à serpules et Calcaires à serpules de l'Hérault. à. Rhynchonella peregrina ;des environs de Montpellier, rapportés par M. de Ro uv Ille (4) à la base du terrain néocomien, au-dessous (a) Geol. Society, 18 décembre 1372. - Geol. Mag., IX, 282. Revue de géologie, IX, 123. Geol. Mag., IX, 479. Bull. Soc. géol. [2], XXIX, 16.