Annales des Mines (1873, série 7, volume 4)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAIINS.
spéciales au lignite se trouve les Pinus uncinoïdes, P. Strozzi' et Pecopteris lignitorurn, avec des laurinées et des cupulifères. Quant aux argiles, elles ont fourni 79 espèces indiquant le miocène supérieur : le lignite et les argiles correspondaient aux couches
vités, disposées sur les dents sans aucun dessein apparent, avaient tous les caractères de trous de lithodomes._ Des perforations semblables ont d'ailleurs été observées dans d'autres dépôts, tels que la couche à Coprolithes de Cambridge, où elles ont certainement la même origine. Pliocène du val d'Arno. D'après M. Stoehr ( i) le pliocène
d'OEningen.
Au-dessus viennent des marnes à Mastodon angustidens, M. pyrenaïcus, Machairodus, correspondant aux couches d'Eppelsheim ou miocène tout à fait supérieur.
Étage pliocène.
du inférieur ou Plaisancien est représenté, dans la partie haute Bhinoà Elephas meridionalis, Val d'Arno, par des sables jaunes Pisidium ceros etruscus, Mastodon arvernensis, Anodonta Bronni, Melania ovata, M. oblonga, concentricum, Paludina ampullacea,
INerita zebrina.
Nodules du crag rouge.
Le crag rouge des Anglais contient une assez forte proportion de nodules fossilifères roulés, dont les coquilles appartiennent à l'étage des sables noirs, ou crag noir, de la Belgique et de la Hollande. Diverses explications ont été proposées pour expliquer la présence de ces nodules dans le
crag rouge, tandis qu'ils sont absents dans le crag corallien, inférieur au précédent ; M. A. Bell (i) adopte l'explication suivante : le soulèvement de la région wealdienne, correspondant à l'époque du dépôt du crag corallien, a d'abord eu pour conséquence la désagrégation et l'enlèvement des sables ferrugineux sans fossiles qui couronnent le système diestien depuis les collines de Dorking, dans le Surrey, jusqu'à la Belgique et la Hollande, en passant par la Flandre française. Ce n'est que plus tard, et à l'époque du crag rouge, que cette action a atteint les sables noirs, placés à la base du système. Quant aux cétacés et aux mammifères, il y a tout autant de raisons pour les considérer comme appartenant aux sables noirs que pour les rapporter aux dépôts mêmes où on les rencontre. Ajoutons que, contrairement à l'opinion de M. P r es twic h, M. A. Bell regarde les sables sans fossiles qui recouvrent les crags comme antérieur à> au dépôt des sables et argiles de Chillesford.
Dents per forée du crag de Suffolk.
Un certain nombre de dents de Carcharodon, provenant du crag de Suffolk, présentent des trous ronds où quelques personnes ont voulu voir la trace de l'intervention de l'homme. M. Hughes (2)_ a fait voir que ces ca(1) Geol. Mag., 1X, 209. , (2) Geol. lUag., IX, 247.
Par-dessus viennent d'autres sables jaunes avec Bhinoceros
hemitchus et peut-être aussi Elephas antiquus, représentant l'Astien et une partie, probablement, du Postpliocène.
Pliocène de la rivière Wimmera.
M. Brough Smyth (2)
annonce qu'on vient de découvrir en Australie, à Welcome-Rush, sur la rivière Wiminera, des fossiles dans une couche de minerai de fer superposée aux alluvions aurifères. Ces fossiles, assez mal
conservés d'ailleurs, ont été étudiés par M. Mac Coy. [I y a reconnu les genres Turritella, Terebra, Turbo, Arca, Mactra. Ce
sont donc des espèces marines et probablement, selon l'auteur, du pliocène inférieur. M. Mac Goy pense que cette découverte n'infirme nullement l'opinion qu'il avait émise en classant les alluvions aurifères de l'Australie à la hauteur du crag à mammifères, opinion basée sur la découverte d'une mâchoire de Phascolomys pliocenus à Dunolly. Le crag à mammifères d'Europe contient, en effet, associées aux ossements de mammifères, plusieurs espèces marines semblables à celles de Welcome-Rush. TERRAINS QUATERNAIRES.
Classification des dépôts quaternaires basée sur les mammifères. M. Boyd Dawkins (3) a basé sur l'étude des mammifères une division des dépôts pleistocènes en trois groupes : 0 le Pleistocène inférieur, où les animaux de l'époque vivaient avec quelques es1Yeues Jah,rb., 1872; 747. Geo!. May ,IX, 335.
Geol. Society, 5 juin 1872,