Révisions de la page | Historique de transcription | Description géologique du département du Vaucluse suivie d’une notice sur ces mines et ses carrières, avec deux planches de coupes géologiques par Scipion Gras, ingénieur des mines.- Paris : Savy, 1862. 440 p. + 2 planches, 23 cm.

Description géologique du département du Vaucluse suivie d’une notice sur ces mines et ses carrières, avec deux planches de coupes géologiques par Scipion Gras, ingénieur des mines.- Paris : Savy, 1862. 440 p. + 2 planches, 23 cm.

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SUR LES MINES ET LES CARRIÈRES .

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alors en activité sur la commune de Velleron ; elle comprend une superficie de 382 hectares et a été limitée de la manière suivante : 4° Par la ligne frontière des territoires de Lagnes et de Cabrières, en partant de la borne de Jasneuf et allant jusqu'à la borne plantée dans le mur dit la Ligne, entre le quartier (lu Chat et celui de la Peythe; 2° Par une droite tirée de cette dernière borne et aboutissant à l'angle sud-est de la maison de campagne dite les Beaumes ; 3° Par une droite menée des Beaumes, à l'origine du chemin de Lagnes à l'Isle, et prolongée de 1'00 mètres au delà de ladite origine jusqu'au point A, où il a été planté une borne; 4° Enfin, par une droite joignant le point A à la borne du Jasneuf , point de départ. L'exploitation de cette mine a été commencée en 1832, au moyen d'une galerie et d'un puits incliné, ouverts dans la partie orientale du village de Lagnes . On avait profité pour leur percement d'excavations naturelles déjà existantes que l'on a eu seulement h élargir et à régulariser . Les travaux poussés principalement vers l'est, en suivant les cavités, firent découvrir, à une distance d'environ 150 mètres, un amas considérable de fer hydraté, pour l'exploitation duquel on ouvrit un puits vertical immédiatement au-dessus . On a retiré de ce massif la plus grande partie du minerai que la concession a fourni au haut-fourneau de Velleron de 1833 à 1835 . Pendant ces trois années, les produits se sont élevés à 3,000 quintaux métriques environ, dont le prix de revient a été de 1 franc à 2 .40 francs par quintal, non compris les frais de travaux préparatoires et de recherches qui se sont élevés à des sommes considérables . En 1833, après avoir épuisé le massif dont nous venons de parler, on continua à