Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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( 52 ) pertureroient plus d'importance si l'on parvenoit à creuser un canal qui fit communiquer ces carrères , soit avec Guines , soit avec Bou-1001e ou A mbleteuse.
'Plusieurs marbres du Boulonois reçoivent .
,
tin beau poli. La mai)son .d'instructicus des T
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mines en pos..ède dix-sept é Chantillons
lui ont été envo) ès par le citoyen Tiesset.
Il y en a de
de brun, et d'un gris
sombre ou clair. Plusieurs sont traversés par des petites veines blanches et rougeâtres. 11; s'y rencontre des coquilles, des madreperes , du 'spath calcaire , et différens accidens 'agréables. L'abondance de la pierre. à chaux &ire et du.
'corftbustible le plus propre à sa calcination donne à ce district de grandes facilités pour em-
ployer la chaux à l'amendement des terres ainsi qu'on le pratique avec succès dans une 'grande partie de .l'Angleterre, dans toute l'Irlande et dans les départemens de la Manche et du Calvados. Il est à desiler que cette pratique utile s'établisse plus généralement dans la République par - tout où la minéralogie présente ce secours à l'agriculture. La rareté. du bois n'a pas permis de faire
usage de la mine de fer qui s'offre en plu-
( 53 ) sieurs endroits du Boulonois. En
i4,
gouvernement refusa, par cette raison, la permission qu'on' lui demandoit d'établir une
forge à lieqUes. Le citoyen Monnet parle d'une mine de fer sableuse ou quartzeuse qu'on trouve assez communément en morceaux isolés, plus ou moins gros sur les montagnes autour de Boulogne. Le citoyen Ties-; set dit que les pierres ferrugineuses se rencontrent à chaque pas, et que d'après des essais, elles se sont trouvées contenir jusqu'à quatre-. vingt-cinq pour cent de bon fer ; d'autres minéralogistes ne croient pas cette mine' de fer si riche : elle ne contient communément selon eux., que dix-hi:Ut à vingt-hnit -pour cent de fer.: Quoiqu'il en soit, on potirroit à l'aide de la houille , établir des fonderies, dans ce district , et l'eau courante n'y Man-, queroit pas pour le service des usines.
Les pyrites sont en9ore une production naturelle du Boulanois entièrement négligée jusqu'ici : elles se trouvent plus particuliè7 rement , dit le citoyen Tiesset , dans le cius-' ton d'Hardinglien , à Wissant , . à Tingri
sur la montagne de Wimille. Le citoyen
Lapostole , démonstrateur de chimie à A miens , annonce à l'agence qu'il, existe à Hardinghen
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