Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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à l'aide de machines à vapeur, (i) pénétrer
ne l'ont été. jusqu'ici. 11 existe en plusieurs endroits , particulièrement dans les terreiris
dans la profondeur et s'attacher au :s_ bancs les.
plus épais ; c'est ce que font les anglais , et ce que nous allons sans doute faire comme eux.
Une circonstance favorisera -l'exploitation des Mines de houille dans la ReptibliqUe', c'est l'entière suppression des péages qui en-
travoient le transport de cette matière , sur le Rhône, la Saône , la Loire et là Seine ; avoit des houilles qui payoient huit livres de droits par voie avant d'arriver à Paris. La France possède, outre les houilles proprement dites quelques autres combustibles. analogues qui, -sans avoir le même degré d'utilité, mériteroient d'être moins négligés qu'ils'
(1) Nous croyons nécessaire d'adopter cette dénomination milieu de celle de pompe à feu sous laquelle cette machine estplus connue jusqu'à présent. L'eau réduite en vapeur eu es'tle moteur le feu n'est que la cause de sa vaporisation quand au mot de pompe il est a/isolai-nem impropre puisque Cette ma, chine peut s'adapter à tout autre usage qu'à élever des eaux , et qu'elle sert en. effet à Mouvoir tli;s 'soufflets de 'fonderie , des meules de moulin. N'est-il pas ridicule de dire que des soufflet's. que des meules sont mues par une poinpç'.à feu lorsqu'il n'y a pas de pompe dans le mdchanisme. On n'a fait ici -que de traclaire l'expression nneaise steiim .engine.
calcaires , des charbons fossiles et des espèces de ja.yets qui, n'étant pas gras 'et collans comme
la houille, ne sont pas propres au travail du fer, mais qui .conviennent aux verreries, aux fours à chaux et à plâtre, et aux usages domestiques. La tourbe est abondante dans plusieurs départemens ; on en fait trop peu d'usage. On connoît aussi des terres sulfureuses. qui pourroient suppléer dans certains cas à de meilleures espèces de combustibles.
Dans cette même classe de minéraux doivent être compris les bitumes liquides, d'une consistance plus ou moins épaisse; on connoît en France le pétrole de Gabian près BezierS , celui d'Cu-tbez , le pissasphalte Puy- de -Pege près Clermont - Ferrand, l'as-' phalté de Lampertsloch au Bas-Rhin et de Caupetme près Dax. citoyen Secretan vient de donner une indication qui. paroît précieuse de couches d'asphalte ou poix minérale qui se trouvent sur les -bords- du Rhône , dans le départemertt de l'Ain , et ont été reconnues depuis Seyssel, environ , jusqu'au fort PEcluse.