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Journal des Mines (1794-95, volume 1)

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C92) et de quinze gains de soufre. II s'éleva aussi des vapeurs sulfureuses , la masse se gonfla un

peu, et commença à brûler, lorsque la chaleur eut pris quelque accroissement. .La meil-

leure proportion, dans cette expérience, paroit être de quarante - cinq grains de fer et quinze de soufre. Cependant il faut remarquer, que, toutes choses égales d'ailleurs, le cuivre et le soufre brûlent plus aisément et avec plus de vivacité que le fer et le soufre.

§. V I I I.

( 93 ) augmentée par l'action du soufflet. Un mélange de quarante - cinq grains de plomb et de quinze

grains de soufre

nous a donné le même

,

résultat. 5.

X

Le régule d'antimoine et celui de bismuth mis de même en expérience avec le soufre, ne: semblent produire sur lui aucun effet. Nous ayons fait plusieurs essais sur ces deux métaux,

en variant les proportions du mélange ; le

Plusieurs mélanges de zinc et de soutte en différentes proportions, ne s'allumèrent

soufre se sublimoit toujours sans s'enflammer, même à un très-haut degré de chaleur ; mais si après avoir ainsi fortement -échauffé la masse,

pas ; mais lorsque nous mettions quarante-cinq

on y laleoit tomber un peu de. soufre,

grains de limaille de zinc et quinze grains de

flammation avoit lieu aussi-tôt (

6oufre sur le feu de charbon, et que nous augmentions beaucoup l'intensité de la chaleur , par faction du soufflet, le mélange s'allu.moit avec une flamme très-vive et très- claire , et avec explosion. 5.

Ix.

§.

I.

Il résulte des .expériences précédentes., qu'il

y à une différence notable entre les métaux relativement à la chaleur qu'il :faut leur corn-7' muniquer , et aussifrelativement. à la vivacité avec laquelle ils s'enflamment ; que le cuivrg.

Un mélange de quarante- cinq grains d'étain

en limaille, et de quinze grains de soufre,

(I ) 4ddition craprès van Mons. Le cobalt "èt" le mercure

s'allumoit également , lorsque la chaleur étoit

ne clonnoient , non plus que l'antimoine et le bismuth , aucunQ aTirque .d'inflammation avec le soufre,