Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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( i2) et qui est chargée de soude. Beaucoup de personnes , dansces environs, se baignent dans les eaux alkalines,, et croient ces bains utiles dang. plusieurs cas. On a consacré à cet usage, de temps immémorial, un lac beaucoup pins petit et phis profond que les autres, qui ne se des,sèche jamais. On le nomme Fingo-to , il est près des autres lacs 'et de la route de Debrezen -.et ses eaux contiennent .depuis un demi pour cent jusqu'à trois pour cent de soude.
Une antrerichesSe naturelle de la basse TIOngrie ; ce sont les sources nitreuses qui s'y trouvent en si grande abondance, que, suivant .Riickert , Ce pays pourroit fournir annuellement, et à plus bas prix , une fois plus de salpêtre que les Indes Orientales n'en fournissent à toute l'Europe. Riickert regardé ce salpétre comme un produit du règne minéral. Il se
Fonde sur les' raisons suivantes21°. La plupart des 'sources nitreuses sortent de la profon-
deur de trente pies. 20. On les trouve dans l'on un espace de soixante lieues, par-tout cretn-,e des. purs. 30. CèS sources existent depuis des siècles, et sont si :chargées de salpêtre,
qu'on ne; peut s'en- servir ni pour boire, ni pour préparer les alimens ; on n'a presque point d'autre eau à boire dans te pays, que de.
( 123.) l'eau de rivière. 40. Tout le salpêtre qu'on ra masse en abondance pendant l'été, à la surface' des terreins sabloneux de laHongrie, et que l'on prépare dans.plus.de soixante ou soiXante-dix ateliers , se trouve dans des endroits oà-il-ne. paroît pas .que des substances. animales ayent pu contribuer à sa forination. lifickert dit avoir analysé les- eaux de plusieurs de ces sources. Les substances salines, autres que le salpêtre ,..
n'y sont pas dans la proportion dune partie, sur trente de nitre Ces sources sont chargées de trois quarts , -un , et un et demi pour('cent de salpêtre; elles en contiennent jusqu'à quatre pour cent lorsqu'elles ne sont pas mélangées avec les eaux extérieures. Riickert pense qu'on peut tirer parti de celles même &turne se trouve qu'un demi pour cent de. ni;re , au moyen de la grande .chaleur que ce pays plat contracte
en été , et de l'abondance du Lois dans plusieurs cantons. Il présume
- dans ce pays
qu'il existe
un banc souterrein de sal-
pêtre, dont la lôngueur -de l'est à l'ouest est de soixante à Soixante-douze lieues ; quant à sa largeur, qu'il ne connoit pas encore parfaite-
ment, ii soupçonne qu'elle est de vingt-cinq à trente lieues. Là rivière du. Samos sert de limite à ce banc, car au-delà de cette ri-7
- ière , toutes les eaux sont alumineuses.