Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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( 119 ) tation des mines se borne à la petite moin,3
( 118 ) de la mer, et remplit jusqu'aux moindres terstices des rochers. C'est ce même gluten qui favorise la végétation des plantes marines : il forme aussi un enduit remarquable sur la carène des vaisseaux qui reviennent des voyages de long cours. ( p.
La province de Cornouaille formant une presqu'isle entre la Manche et le canal SaintGeorges , dont les mines occupent la partie la plus étroite, la plupart des mineurs sont en même-temps d'excellens hommes de mer. Les mines situées près des ports de Saint-Ives et de Leland, sont presque abandonnées dans la .saison de la pèche. On a même vu des habitons de ce pays après s'être livrés plusieurs années
au travail des mines, devenir si experts dans la navigation qu'on leur con fioit le commandement de bâtimens considérable. C'est une espèce de proverbe en Cornouaille qu'un bon mineur fait toujours un brave marin. (p. 35).
Additions tirées des Journaux Allemands
La province de Cornouaille a vingt-cinq lieues de long ; sa largeur va en diminuant peu à peu : la plus grande est de treize lieues, la plus petite d'une lieue seulement. L'exploi--
de. cette province : elle est traversée dans sa
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longueur par une chaîne de collines granitiques. Les mines d'étain et de cui'ne .-plus' riches et les plus profondes sont dans le granit, en tout ou en partie ; c'est à-dire que l'on a creusé immédiatement dans le granit , ou qu'on l'a rencontré après avoir traversé l'espèce de - Schiste argilleux , connu sous le nom de Tillas. Une bonne partie des granits de Cornouaille se décompose spontanément avec une extrême facilité ; la phipart des, vallées sont remplies jusqu'à une profondeur considérable de ces detritus de granits. Le mica qui s'y trouve est ordinairement ferrugineux; cependant Wedge-vood a trouvé dans les vallées de la paroisse St.-Étienne ,
du mica qui ne contient point de fer , et en couches d'une épaisseur prodigieuse : il se sert de cette espèce de mica pour les ther-
momètres ou plutôt p-yrometres de son inven1 tien, avec lesquels on mesure les plus grands degré S de chaleur. Les côtes. de la mer en Cornotiaille , sont très-élevées et taillées à pic ; ainsi les diffé-
rentes couches dont le terrein est compost s'offrent à l'oeil du naturaliste. On trouve dans