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Journal des Mines (1794-95, volume 1)

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i4) sten , que les allemands nomment souvent weisse zinn graupen ( cristaux blancs d'étain) (1 ). Hawkins a fait connoltre dans le journal des mines allemand ( 179u , seconde partie, pag. 466) la principale gallerie eles mines de Cornouaille, connue dans le pays sous le non de Poldice Actit. Elle a trois mille et demi d'Angleterre de longueur (deux, mille cinq cents toises ) en ligne droite, depuis son extrémité à la mine de North-Dowus, jusqu'à son issue , près de Bissa-Bridge , dans

une vallée principale qui aboutit' six cents toises

plus loin à une ance du port de

Falmouth. Elle sert à l'écoulement des eaux d'un grand nombre de mines au moyen des rameaux qu'elle jetteau nord et au nord-ouest.

Elle a été `percée dans Une montagne composée de schiste argilleux , et on s'est dispensé de la soutenir, soit par un boisage ou par de la maçonnerie. Il y a, en Cornouaille, des loix particulières pour les mines d'étain ; mais elles ne s'étendent pas aux mines de cuivre qui ne sont en exploitation que depuis dix ans. Celles d'étain sont exploitées, au contraire, depuis fort long(1) An. de Crall , n.. i , pag. st>

( 125 ) temps. Au commencement du treizième siècle,: sous le règne de Jean Sans-terre, elles étoient affermées aux juifs. Mais les individus de cette

nation ayant été expulsés , les comtes de Cornouaille firent divers règlemens Pour activer les mines d'étain, dont cette expulsion avoit presque anéanti l'exploitation. Ce fut alors que s'établit ce que l'on nomme dans cette province bounds. Ce sont des espaces de terrein carrés, dans lesquels le droit d'ex-

ploiter les mines d'étain seulement est concédé héréditairement à des particuliers que l'on nomme Bounders , soit que le terrain appar-

tienne à d'autres particuliers ou aux communes. Ces Bounders conservent leurs droits sans même en faire usage. C'est à eux qu'il

faut s'adresser quand on veut exploiter des mines d'étain dans l'étendue de leur concession. Au surplus, les droits de ces concessionnaires héréditaires s ayant paru contraires aux intérêts de l'agriceure , on s'est attaché à. les restraindre , et comme les stannators ou députés des intéressés dans les mines de

Cornouaille, qui composent une assemblée chargée de la législation des mines d'étain, sont la plupart- en même-temps de riches propriétaires , ils ont fait dans ces derniers