Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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poursuivi les fouilles ; elles ont mis à nrid la tête d'un filon de io pouces à-peu-près d'épaisseur.
On ne peut rnisonnablement-douter que les-, veines de quart ne soient un reste et une suite de celles qui ont fourni cette grande quantité
de fragmens roulés dont j'ai déjà parlé ; tiennent presque tous du wolfram , ainsi que celui qui est en. place. On doit donc espérer
que le filon que j'ai découvert s'enrichira dans la poursuite , et la sagesse commande d'y faire quelq nes travaux. est la seule mine de cette singulière substance métallique ,(1) qui soit encore
connue dans la république ; j'en ai déposé des échantillons au cabinet de l'agence des mines. Ses propriétés et ses usages ne peuvent résulter que d'un Wavail varié et opiniâtre sur la mine. Ne fût-il bon à autre chose qu'à servir de lest aux vaisseaux, nous ne devons pas le négliger,, peut-être utile à la liberté ; d'ailleurs, comme les mines de wolfram se sont jusqu'ici rencontrées avec les mines d'étain , il ne seroit pas extraordinaire que les travaux, qui n'aul'oient d'abord que le wolfram pour objet, nous amenassent à la rencontre d'une mine d'étain. Nous ne devons rien négliger pour enlever aux 'anglais, ces ennemis jaloux de notre prospérité, la possession exclus'ive de ce métal nécessaire. A. Paris , le 5 pluviôse, de fan 3 de la république française, une et indivisible. Pa. PICOT. (1) On peut voir- clans.les mémoires de l'Académie de Toulouse t 2 ,la savante analyse qui a été faite du wolfram , par J. Jos. et Fauste crElbuyar , de laquelle il résulte que cette substance est un tungstate dc molyibdène et de fer, uni à un pets de silice.
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OBSERVATIONS DE LA CONFÉRENCE DÉS MINES, Sur l'embrtisement des houillières ou mines de charbon de tetre. ORTAN CE de la houille est maintenant assez Connue dans toute la république française , pour porter le gouvernement à faire
exploiter les mines de ce combustible avec
art,
afin d'en assurer la durée ; beaucoup ont été travaillées sans principes, ce qui fera perdre une quantité incalculable de ce précieux fossile. 'Une exploitation défectueuse et irréfléchie, fait nécesssairement abandonner beaucoup de cipales des cin, houille , que non-seulement il n'est plus pos- "semens des sible d'extraire , mais qui , en prenant feu , peut occasionner rembra.sement général d'une mine. En effet, si une veine de ce combustible minéral est à portée de pyrites martiales , ou qu'elle- en contienne elle même , il est trèsà craindre que cette pyrite ne s'enflamme par
le contact de l'air qui circule dans les excavations, et Par l'humiditéqui s'y trouve' ordinairement eri suffisante quantité pour produire cet effet.
Nous n'avons malheureusement que trop d'exemples de ces embrâsemens souterrains
tels sont ceux des mines de la Taupe du Creu*zot , de Lareeamarie près S.-Etienne , dela Commantrie près Monatieen , etc. etc.