Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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qu'on ait lieu de craindre l'extension da feu jusque-là, il seroit prudent d'extraire ce char-
razermeemr,....-e,
terres bien, empilées et serrées de manière à
Sur la fabrication du jay-et' , dans trois
bon et de le remplacer 'par des pierres et
intercepter le feu et prévenir les mens. Difficulté d'exécution.
- éboule-
On ne peut se dissimuler que presque tous les moyens d'éteindre le feu, présentés jusqu'ici, 'ont dés inconvéniens attachés à leur exécution. Les uns entraînent dans une grande et longue manutention ; les autres font
abandonner au feu une grande quantité de houille; les derniers, enfin , exigent des massifs considérables pour le soutien des eaux, dont le 'voisinage , dans ces mines , est tou jours yedeutable et nuisible. Un moyen -qui
n'auroit pas, ces inconvéniens inhérens, seroit bien précieux ; ne doutons pas que la physique et la chimie, ces deux compagnes devenues inséparables ne satisfassent nos desirs
à cet égard.
Peut-être trOuvera-t-on le moyen de se procurer à volonté et en quantité convenable du
Emtincrion . Par le gaz car'
b°"icl"e posée.
Pr° gaz carbonique, au contact duquel tout feu disparoît promptement. Les moyens d'injecter ce gaz et de lui faire entourer la masse embràsée présenteroient encore quelques difficultés; mais la méchanique est maintenant trop éclairée pour n'en pas triompher. Nous' faisons hommage aux savarts, de cette idée à peine ébauchée ; nous les invitons à s'en occuper , s'ils la croyent susceptible -de deyelop., peinent.
NOTICE communes du département de l'Aude, et sur guelqUes ,genres. d'industrie analogues établis dans les pays étrangers.
Rien n'est à négliger dans les productions de la nature , et c'est sui' tout dans les travaux relatifs à des matières inim"prales, que nul
effort n'est inutile, et nul- objet _sans impor-
tance. De ces minéraux innombrables dent le sol que nous ferlions est rempli, il :n'en est presque pas une seule espèce qui rie soit revendiquée par le commerce ou l'industrie ; et telle substance que nous croyons à peine digne de notre, attention, est la base sur laquelle quelques contrées ont 'fondé un des appuis de leur prospérité.
Chaque partie de l'Europe ,nous offre un exemple de cette assertion. Il n'est guère de canten qui ne possède, avec phis ou moins d'abondance, quelques minéraux particuliers, comme un atrimoine qu'il tient de la nature, et qu'il doit mettre en valeur par une activité industrieuse. On sait quelle utilité procurent à l'Angleterre sa terre à foulon, sa terre à pipe, et sa plombagine-, ( carbure de fer ) , si connue sousle nom impropre de mine 'de plomb (1). (1) Le célèbre SatiSsure a trouvé de la plombagine dans le Nant du Youly, vis-à-vis de Charnouny, , dans cette partie du département du'
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