Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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le filon Se dirige du levant au couchant. .11 est incliné au Midi. Sa gangue est quartzeuse. Le ,terrein est de schiste. La nature du minerai est -une galène à petits grains, contenant de plomb par quintal , , et deux onces et an tiers d'argent par quintal de plomb. La conyersiori du plomb en litharge occasionne neuf pour cent de perte. Les travaux les plus considérables ont été faits dans la partie occidentale. On ne les a jamais Poussés chi côté opposé, où il est probable cependant que le filon n'est ni moins riche ni 1-peins puissant.. Oh a glige de même comme nous venons de le vciir,, tous les filons reconnus dans' les autres parti e.-; du district dont lesnns sont de plomb les autres de cuivre ; les uns et les antres ri-. ches,en argent. Le principal obstacle à l'extensien de l'exploitation dans partie de -la Républiqiie , c'est la raretécette des bois , Occasionnée sur tout par le peu de soin qu'on
a pris de leur, aménagement. La vallée de Beaufort, i la vérité, est abondante en bois ;
mais il est assez difficile de l'en extraire , même Jar flonage, à cause .des chu' es considérables
Doron. Cette ressource deviendroit précieuse, si on exploitoit les mines de cuivre et
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de plomb de cette vallée. La mine de Pezai a rendu , depuis l'année trois cent mille quintaux de plomb et cent cinquante mille marcs d'argent. Enirente-un ans, de 1760 à 1792, le produit total a' été, de sept millions et denii de notre monnoie , t les dépenses ,- de cinq millions quatre cent trente-quatre mille livres ; ainsi ,
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le prott a iqe en tout de deux Millions , faisant environ soixante-quatre mille livres par an. La tour de Turin prélevoit .le dixième de l'argent, le vingtième du plomb , et de plus une anntiité de quinze mille livres Sa part du profit excé-doit celle des actionnaires.
En annonçant l'existence des mines dor O'ià dans le district de Moutiers, le citoyen Roche convient qu'il n'est que l'écho d'un- bruit public dont il ignore le fondement. Cependant, il donne comme certain, que le ruisseau- de Sainte-Foi qui prend sa 'source dans les montagnes du môme nom, à douze lieues environ de Moutiers , et le torrent de val Grisanche au val d'Aoste, qui tire son origine des Mêmes. montagnes, raillent ; l'un et l'autre des paillettes d'or.; le dernier, sur-tout, assez grande abondance pour que les habins du pays les ramassent, en plaçant, dans le lit du torrent, des planches où ils ont en soin de pratiquer' des rainures dans lesquelles les paillettes se déposent ,et sont retenues. De -ces 'faits , et de quelques traditions.
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locales , on peut conclure , à ce qu'il paroit, que les montagnes de Sainte-Foi ,peuVerit receler des filons ou dès terreins aurifères qu'il' seroit à propes d'y faire quelques recherches: 'C'est sur-tout prés la commune de Sainte-Foi-, lieu dit. à l'Harbècize, que le citoyen Roche annonce une Mine d'or dont l'existence ne lui parolt point douteuse.
On a extrait de l'antimoine dans quelques E
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Antirnoi,u,