Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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fureuse , semblable à celle d'Aix ( district Chambéry ), à Bonneval, sur le territoire etdeà une lieue du bourg Saint-Maurice , au i bord du torrent de Versoire
- on
négligé de xecneillir cette source , et on laa2 laisse perdre ainsi que celle du hameau des Bains, au terri, toire de la Perrière et les eaux martiales- de la commune des Aimes, qui se trouvent à une petite distance, au levant du chef-lieu do cette commune. <Aidolses.
Malgré le grand nombre de carrières d'ardoise reconnues dans ce district,
la force de l'habitude fait que plusieurs habitations sont encore couvertes en chaume, même -dans le voisinage de ces carrières. Les principalessont -celles de Cevins. Les bancs en sont trèsconsidérables et il s'y fait une extraction assez forte, tant pour les besoins du département - du Mont-Blanc que pont- ceux du département de l'Isère. Ces ardoises sont d'une très-bonne qualité ; on les taille de cinq grandeurs différentes, -qu'on nommepremière, seconde, troisième,' quatrième et cinquième équerre ; il s'en trouve encore d'une 'qualité,' nommée semelles , qui ont mule autre leurs côtés arrondis. Les mêmes bancs existent sur. la commune de la Bathie , mais ils n'ont pas
pu être exploités avec le même succès à cause de la concurrence. Les autres carrières du district paroissent être inférieuresen qualité ou Situées trop loin de la grande route
pour fournir des ardoises dans le commerce Le citoyen Roche reGarde les bancs d'ardoise
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de Tessens , de Naves et de Beaufort comme la continuation de ceux de Cevins qui s'éten. dent l'espace de quelques lieues du couchant au levant. Hâtons-nous de passer aux sources de Salin
-
et ,aur,x. salines qu'elles alimentent , et qui sous
le rapport des procédés qu'on y emploie, ainsi que sous le - point de vue commercial , sont clignes de la plus grande attention. Nous avons, sur ,ces salines , -des mémoires intéressans des citoyens Hassenfratz , Nicolas et Roche , qui nous paroissent ne rien, laisser à desirer.
La source salée qui alimente les salines de ce district., est à un quart de lieue de Moufiers , dans la commune de Salin. Elle sort, en bouillonnant d'un rocher. forme de pierre calcaire, primitive , ainsi que toutes les montagnes environnante. Des 'masses de gypse coniidérables :sont adossées contre ces montagnes.
L'eau, en sortant du rocher, est, en tout
temps , à la température de vingt-cinq de-
grés, au thermomètre de mercure de Réaumur ( citoyen, -Hassenfratz). -Elle laisse dé-
gager une quantité assez considérable de gaz acide carbonique ; sa salure est de deux degrés et demi, d'après un_ aréomètre, divisé
en quarante parties, de l'eau douce à l'eau saturée de sel marin. Cette source est reçue dans un bassin souterrain : elle n'a cependant pas-pu ,être toute rassemblée dans la même blanche; elle en
Souice de