Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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'donner lorsqu'elle est parvenue à vingt-cinq degrés (citoyen Nicolas). Les premières fois que l'eau passe sur les épines, elle répand une odeur assez désagréable ( citoyen Roche). Evaioratien par lé feu.
L'eau étant parvenue. au degré de salure qu'elle doit acquérir, par léyaporation tanée , est *conduite alors danà d'es poêles pour etre soumise à l'évaporation .par faction du feu. Les poéle,s eu chaudières sont construites
avec des plaques de fer battu , jointes Tes unesaux autres, aVec des clouds rivés._ Ces chaudières.:orit vingt-ch-Hi pieds de long sur dix:sept de large et deux pieds de haut. Il y en a quatre à Moutiers et deux à Con-N
flans.
Les fourneaux ont la méme forme que, les chaudières. Leur construction est beaucoup mieux entendue 'que dans les Salines du Jura. Ils pompent l'air à l'extérieur par le mciven de deux canaux pratiqués à cet effet, -qui s'ouvrent et se ferment à volonté suivant le vent qui domine. Chaque fourneau .à son cendrier, pratiqué immédiatement sur. le foyer, lequel resté constamment' férié-, et ne sert -qu'à retirer les cendres. rouvertureedu foyer est éloignée de quatre' pieds de la grille et élevée de trois pieds du sol; cette ouverture a deux pieds et demi 'eu quai-ré
et une porte de fer à deux baftans
la ferme exactement. La grille des fourneaux est, composée de 4awnons , ou prismes triangulaires de fonte-r. _-
( 77 ) de trois pouces de face, et de dix-huit pieds de longueur ; et- n'est éloignée de la bouche du fourneau que de deux pieds et demi. Des quatre poêles, qui sont -à la sainte de Moutiers, trois ont deux cheminées placées collatéralemerit , l'autre n'en a qu'une à son
extrémité. Cette cheminée a une soupape ou régulateur, ,pour ralentir oit augmenter l'activité du feu. Toute la surface de 's chaudières est couverte 'd'un manteau de' planches.. de sapin qui présente la .forme d'une pyramide, tronquée : cette espèce de cheminée est élevée de six pieds au-dessus du sol des chaudières; elle ,est destinée à comduire , au-dessus du bâtiment,
toutes les vapeurs humides.
On entretient le feu sous les chaudières pendant cinq à six jours , .mais non pas
- avec le même degré d'activité. tans les
trois premiers jours on consume quatre toises
de bois, et, dans le reste du temps , on n'en brûle .plus que trois ( citoyen INTicolas). Le. bois qu'on y emploie est- -du sapin. La mesure qu'on nomme toise dans ce pays, égale à-peu-près deux de nos cordes. Avec quatorze cordes de bois on obtieyit deux cents vingt quintaux de sel. L'eau jette, 'dans les commenc.emens de l'ébullition , une écume
que les bouillons poussent dansles' angles de la chaudière, où elle est reçue dans dés vases de fer qu'on' nomme é C1/77201. TS et qu'on r'étire lorsqu'il ne se forme plus d'écume. La première vivacité du feu est continuée vingt-huit ii...trente-quatre heures, c'est-à-dire, jusqu'à