Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1794-95, volume 1)

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réservoir par une maehine à chapelets. Elle est conduite dans 'dés' auges ( ou canaux )

ou Cinq jours, ( quatre vingt-seize à cent huit heures , suivant le citoyen Roche ). On jette

lesquels l'eau salée qui y, passe peut couler le long des Cordes. Ces trous sont fermés par

puisse s'écouler. Ces cônes se nomment couloirs et ne, diffèrent de ceux des salines' de la Menthe,- que parce qu'ils sont un peu plus grands. On empêche qu'il ne se forme , -à la surface dés chaudières, une croûte de sel qui ralentiroit l'évaporation. Il ne reste à la fin dans la chaudière, qu'un incrustation connue sous le ,nom de groube et qu'il faut détaçher 'à coin) de Marteau.

degrés de salure , et que le sel commence à former une pellicule à la surface, on la fait

tité d'eau nécessaire. En coulant ainsi le long de la corde , l'eau s'évapore et dépoSe le sel quelie tenoit en dissolution. On continue à la, laisser corder jusqu'à ce que 'les cordes soient .couvertes d'un cylindre de sel de deux à trois pouces de diamètre. 11 ne s'agit plus alors que de .retirer le sel qui s'y est attaché ce qui se fait à l'aide d'un instrument' qui le brise. Voici l'idée que donne 'de 'cet instru ment le citoyen Nicolas. C'est une espèce de chassis en bois, garni de fer , qui a un pied 'de large et environ six pieds de long. Dansle milieu de ce chassis est une autre pièce de bois aussi armée de fer, laquelle est rendue mobile par deux boulons de fer qui entrent dans les deux petites traverses du chassis. A l'extrémité - de ce s boulons et en débors du chassis, est fixée une espèce de bascule , la-, quelle, au moven de deux cordes attachées à ses ,deux extrémités, imprime à la .pièce bois du milieu , un mouvement alternatif de droite et de gauche qui l'oblige à frapper

écouler dans un réservoir à l'aide d'un robinet et de chenaux de bois. Cette eau est élevée du

çhassis. Lorsqu'on Veut se servir de cet ins-,

mesure qu'ils se pr,cipitent. Cette seconde partie du travail dure quatre jours et demi

le sel dans des cônes de bois ouverts à leurs pointes , pour que l'eau surabondante

Les couloirs étant remplis de sel,restent temps- suspendus au-dessus des chaudières. queljne On les place ensuite à coté du tràtoir des fourneaux, pour que. le sel 'éprouve une desSication complet te ,' après, quoi on le porte au. magasin. Intiinés

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ce qu'il commence à paroître des cristaux à la surface ( citoyen Roche). On diminué le feu ensuite , afip que le sel ait le temps de se former en cristaux plus gros, que l'on'retire à

Dans l'été, on; suit un procédé qui éco-

ro""a"'"1-nomise le combustible employé dans la selisation' du sel suidesoid. çonde partie de l'opération. On ne laisse pas l'eau sur le feu dans les poêles jusqu'à ce que le sel se _précipité ; mais, lorsque , par la' première acti'dn du feu, elle a acquis 351 A 4o

extrêmement longues et parallèles; au-dessous de ces auges sont suspendues des cordes verticales de in à 20 pieds de long. Les auges sont percées de distance, en distance de trous, par

de petits robinets de bois , qu'on ouvre à volonté pour ne laisser sortir que la quan-

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avec assez dé forcé contre les parbis du