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Journal des Mines (1794-95, volume 1)

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( 87) I I I.

régulik.e , sa raclure est blanche , quelque fois elle est mêlée de sulfate de baryte 'blanc. L'auteur en a retiré, par l'analyse , beaucoup de gaz oxigène , de, l'acide arsénique et un peu d'alumine ; mais il n'y a point trouvé

Die,erses observations.chimiques du professeur

nikel par Gruau , à cette occasion, con-

10. Sur un oxide d'or, de couleuenoire. En.saturant , avec de la potasse , une clissa; lution d'or par l'acide. nitro-muriatique , ce

d'acide carbonique, comme dans foxide nikel ordinaire. Les expériences faites sur le

Sfirment plusieurs faits qui avoient déjà été reconnus par Bergmann. Page 3.

I I. Description d'un cristal octaiidre dont la couleur ressemble à celle du succin ; par Bruclunann.

Ce cristal est transparent, mais beaucoup

plus dans le milieu que sur ses bords. Sa

grosseur est celle d'un noyau de cerise. Il a: été vendu sous le nom ,de plomb spathique cristallisé, d'Uspelato en. Espagne. L'auteur n'ayant qu'un seul échantillon n'a pas- voulu le sacrifier pour une analyse chimique. Il dit en avoir vu un pareil que' Born avoit envoyé Trebra , sous le nom de topase octaèdre d'Espagne. Le peu de dûreté de' cette pierre

démontre que ce n'est point une gemme ; peut-être n est-ce, dit l'auteur, qu'un fluide ou un sulfate de chaux. Il desire qu'e ceux' qui auroient plusieurs échantillons dé cette pierre, en soumettent quelques-uns à l'analyse. Page 16,

Hildebrand.

chimiste a observé que l'oxide d'or se précipitoit avec une lenteur extrême , de sorte que ce métal sembloit tenu long-temps eu dissolution par le nitro -Mariale de potasse. Ce précipité n'étoit pas jaune comme plusieurs chimistes prétendent l'avoir observé, mais noir. Il repasse à l'état métallique par la seule action du feu.

.2° Sur l'acide phesphorique , obtenu par la .combustion du phospliore.

Ayant fait brûler du phosphore dans un matras de verre, bien bouché, ilt.porta ce matras dans un lieu frais, et le, déboucha un instant pour y introduire l'air extérieur. Lesintévapeurs se condensèrent sur leSaareis d'un set rieures du matras , sous là forme restoit au fond un peu, blanc et concret. Il de phosphore d'un jaune rougeâtre , qui n'ayoit pas brûlé, et étoit seulement. oxidé: JI versa peu à peu., dans le matras, 'de l'eau distille°. L'acid.e .phosphorique fut 'dissousde

mais la dissolution étoit un peu teinte jaune probablement par le contact de roxide

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