Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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(,4 ) volume égal , moins pesantes que les balles de plomb , mais. que des boulets ou balles de mitrailles , coulés avec cette matière auroient plus de gravité spécifique que les mitrailles , ou boulets coulés en jeimte de
fer. Le spels ou résidu du métal de cloche se fond à un degré de feu très-modéré , et infriéif à Celui qu'exige la -fu-sion du cuivre. La fonte du speis forme un bain très-fluide, et se maintient dans cet état , pourvu qu'on la garantisse du contact de l'air par une couche de poussier de charbon : sans cette précaution, cette matière se combine rapidement avec gène de l'atmosphère , perd, en peu de temps,
sa fluidité, et-passe en entier à l'état d'oride pulvérulent, dent- la couleur est d'un gris noi, ratre. Cet oxide , mélangé et recouvert avec Chi poussier de charbon , et chauffé dans un creuset, se refond, tres:bien , et repasse facilement à l'état métallique ont'avoit le speis avant d'être oxidé. POrirrei-(d'aberd conclure de la fusibilité de- eette inati,ere , et de la facilité d'en obtenir 'un'e leirefOrite , d'un grain serré et sans souffdresa qu'i! coriviendroit d'en faire des balles ( à déjàut de 'dettes de plomb et vu la rareté de ce dernier .métal) où des: bot, lets qui iturriiËriL volume égal p'us depesantei..1.,t;lee i;eirx, de fer coulé.
Quant aux hAiles 'j'en ai. moulé:facilement plusieurs, avec le speis fondu ; niais la. dureté de cet alli'age métallique n permet pas en-
suite de' 'Cdoor'léédItet'
-et
d'arromlir la
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forme de ces halles, comme cela 5? pratiquo pour celles de plomb. J'ai essayé« inulilement de diminuer la dureté du speià, ou résidu de l'affinage du métal de cloches, et de le rendre malléalable , en avee du plomb en diverses propora lions, Cet alliage ne réussit pas : le plomb; tenu en fonte avec le speis , s'en sépare pendant la fusion ; lorsque le creuset est refroidi o-,t y retrouve le culot de plomb, sous le speis
qui reste après cette opération aussi dur et
aussi cassant qu'auparavant. Quant aux boulets , ceux que l'on coule en fonte de fer , ou gueuse , sont portés au sortir.dit moule, dans un feu de forge. d'affinerie ,. ou autre fourneau , pour y être rougis, et ensuite martelés jusqu'à ce qu'ils soient parfaitementarrondis et calibrés ; les boulets coulés evec le speis ne pourroient pas soutenir celte opà.ation ; cette matière ayant beaucoup plus de fusibilité , et étant d'ailleurs bien plus aigre et cassante , que la fonte de fer ou gueuse
les boules qu'on pourroit en faire, se foudroient au feu, ou se briseroient sous. le mar-, tean. Apperçus sur l'emploi qu'on pourroit firtire, dans les arts du. speis ou résidu ineetallique de l'affinage du nzétal de cloche.
(l u
speis , à faffi-
du naè.:al .Ce speis ou résidu est un alliage de cuivre- i,age de cloche, ou et d'étain , où l'étain se trouve en phiS séparation du grande quantité que danszle métal.ade cloche. Ce résidu ayant la propriété de se réduire. très- dans 1s do' A5 -