Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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( 8 ,) employé pour raffinage du métal de cloche,. est d'avis», que le speis ou résidu que nous
examinons ( oxidé on elciné préliminairement), pourroit très - bien remplacer , dans l'opération de l'affinage du métal de cloche la portion de ce métal qu'on y emploie , à l'état d'oxide , pour opérer le dé-
part. Ce chimiste pense même qu'il seroit inutile de refondre, en speis , les scories qu'on retire à chaque affinage, et que ces scories, pilées ou bocardées , en un mot, réduites sous forme et dans cet état pulvérulente' projettées sur une fonte de métal de cloche et brassées dans le bain de ce métal, en opéreroient très - bien l'affinage. En effet , le cuivre que, contiennent ces scories,, y étant" déjà oxidé, s'y trouve à l'état nécessaire pour produire le départ de l'étain et la séparation du cuivre contenu dans le métal de cloche. Par ce procédé ( dont il set-oit facile de faire l'essai dans l'atelier de. l'affinage de métal de chiche de Paris), on employeroit les scories des affinages précédens à en faire de nouveaux et on économiseroit (par un simple ,
bocardage de ces scories) le temps etles frais de foxidation ou calcination ( qui se
fait préliminairement dans un fourneau particulier ) du tiers du métal de cloche que l'on affilie..
Ettipiot dtv
Le speis ou résidu, du métal de cloches,
e',1,-me étant un. alliage de cuivee et d'étain, forme
nd"refône» la matièresemployée,. dans les arts,: sous le
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nom de soudure forte; cette soudure n'est qu'un alliage de cuivre et d'étain; les artistes
qui remployent à souder le cuivre sur le cuivre , ou 'le fer sur le cuivre composent
leur soudure forte avec du cuivre et de l'étain, afliés en diverses proportions , depuis vingt jusqu'à trente parties d'étain, contre soixantedix jusqu'à quatre - vingt parties de cuivre. Ainsi, lé ,speis pourroit être employé comme
soudure forte puisqu'il contient à-peu-près vingt-cinq pour cent de sonpoids d'étain, et le reste de cuivre.
On pourroit tirer parti, dans les arts, du speis de métal de cloche, en le faisant dis-
Dissolutiort sPeis Par 1%-`
""que ' forte. Par cid' "ipouren sera-
soudre dans l'acide nitrique ou eau cette opération, on sépare l'étain qui. se Pré- rer roxide d' écipite a l'état d'oxide blanc , au fond de la tin, et retirer de cuidis/solution; celle-ci contient le cuivre à l'état r.dclepropre à la
deL oxide nitrate de cuivre.vrc d 'étair,, retiré par ce ProcécIe e
fabrication tics cendres bleues.
pourroit être cm-ployé à la fabrication de l'émail' blanc qui sert 'à former la couverte
blanche des faïences. Cet oxide pourroit être encore réduit- en étain très-pur, par la fusion , dans les fourneaux employés pour la rédaction. des mines d'étain. La dissolution du nitrate de cuivre servie reit à la préparation des -cendres bleues. Les cendres bleues sont une couleur dont la consommation est considérable dans les fabriques de papiers peints ; leur préparation étoit procédé caché, et particulier à quelques fa-.. briques. de. couleur en Angleterre- lorsque,