Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1794-95, volume 1)

( 5n ) 6. Tant que ces connais conservent leur

mouvement , ils entrainent ces dépouilles avec la même force. 7°. Là on ils perdent leur mouvement, ils 'déposent ce qu'ils charrient. courans de 8°. L'étude de la direction des l'étude de la la mer est donc liée étroitement à de matières combusa distribution des dépôts tibles et de la position des volcans. 9°. Ce n'est que dans le voisinage des mers que ces dépôts peuvent trouver le volume d'eau nécessaire à leur fermentation. 10°. Il ne peut donc y avoir de volcan acs tuellement bridant loin des grandes eaux.air, 110. Il n'y a point de combustion sans dans et par conséquent point de volcan bridant les mers profondes et loin des côtes. dans l'o12°. La mer glaciale verse ses eaux céan par le détroit de Veigats , et dans la mer pacifique par le détroit du Nord. 13°. A. peu de distance de ces deux -points, les courans perdent leur vitesse , les matières et alimentent les combustibles s'amoncèlent ceux des isles Eleuths. volcans de l'Islande et dire .autant des volcans 14°. On en peut des Isles Philippines , de la du Kamtchatka , de ceux de la Madagascar , Réunion et de des Antilles et de PaCafrerie, des Cordillères , et enfin de la Sicile et de l'Italie , nama, de placés de la Mer Egée , qui sont tous ceux de manière à être alimentés par des courans. 15°. Les volcans éteints qu'on trouve dans l'intérieur des continens n'ont pu brûler que lorsque les mers se trouvoient clans leur vois $inage.

( 55 ) 16°. Là direction des vallées, le gissetnént des terres dans les environs de ces anciens volcans, peuvent donner des lumières sur la direction des commis qui les alimentoient

, et sur les

mers auxquelles ils appartenoient.

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Du déplacenzent des eaux. i° . L'action alternative du chaud de l'humidité et de la sécheresse, et du froid, de l'électricité naturelle dans ses grandescelle explosions, et des végétaux par l'insertion de leurs racines, altère sans cesse la surface des montagnes, rompt la liaison de leurs parties. 20. Les eaux météoriques qui en descendent, entraînent les parties les moins liées dans les

plaines et dans la mer. 3°. Les montagnes ainsi s'abbaissent , les vallées basses s'encombrent, les bas fonds, les écueils dans le ,voisinage des côtes

et des grands fleuves se multiplient. maritimes. 4°. Les grandes mers que les marées nent sans cesse en mouvement des pôles àtien.; l'é,quateur , et de l'équateur aux pôles, attaquent leurs côtes, leurs fonds, dans quelques points, et en transportent les déblais dans d'autres. 5°. Les volcans, les tremblemenS 'sont une autre cause des changemens de terre arrivés à l'organisation primitive du globe. 6'. Qu'on rende, par la pensée, aux chalnes de montagnes principales et secondaires , les terres, les pierres qui en ont été détachées dans la succession des siècles, elles reprendront leur première élévation. Les brèches faites à quels

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