Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1794-95, volume 1)

( 3o ) Ses avantages.

Les avantages de cette méthode ont été mis

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dans tout leur jour par le docteur Black. Le premier, pour les anglais, est de pouvoir se passer: entièrement de charbon de bois, et de n'employer que de la houille telle qu'on la retire de la mine, sana même la convertir en coaks. A la vérité, on rte réduit point foxide de fer qui se trouve mêlé dans la fonte au fer malléable , et l'on s'attache seulement à l'en

des articles absolument pareils en poids, en grandeur et en forme , avec le fer dOEregrund , qui est , comme on sait , le meilleur.

de charbon. Le second de ces avantages, est de traiter le fer à l'aide dela flamme , sans

pour les -grosses ancres du poids de trentequatre à cinquante-neuf quintaux. Le célèbre

séparer ; mais cette réduction ne s'opère jamais complettement, même en employant bea ucou.p

qu'il se,trouve mélé avec le combus ible et avec les cendres, comme dans le procédé ordinaire.

On sait combien il est difficile de lé séparer ensuite de ces substances' hétérogènes. Le troisième est de substituer la compression rapide et forte des cylindres à la percussion. du marteau , bien moins propre à expulser

les scories , à solidifier le fer , et ;qui laisse ce métal perdre, en refroidissant, le degré de mollesse 'nécessaire pour en bien rapprocher les parties. Voilà ce que dit la théorie en faveur du procédé de Coït. Les résultats de l'expérience ne lui sont pas moins favorables. E,phie, Du fer malléable obtenupar ce moyen, avant qui proutent été distribué aux différens arsenaux de la mala bonté du rine anglaise , on en fabriqua des ancres , des préparé par ce tuocédé. grapins , dés chevilles on boulons , et d'autres ,u articles semblables, exposés par l'usage auquel ils sont destinés , à recevoir des chocs violens ou à porter des charges considérables. On fabriqua

fer de la Suède. On fit ensuite deS expériences

comparatives sur les pièces correspondantes fabriquées avec ces deux espèces de fer, en augmentant l'effort par degré jusqu'à ce qu'elles vinssent à rompre ; dans le plus grand nombre des épreuves l'avantage resta au fer forgé suivant la méthode' de Con , particulièrement

professeur d'Edinbeurg regarde ces expériences comme décisives. il reste à savoir , dit-il, si le f r préparé de cette manière soutiendroit

pour le prix la concurrence des fers étrangers de la même qualité. On connoît en Angleterre un 'autre procédé pour obtenir du fer forgé , en épargnant de même le charbon de bois , et l'on en fabrique beaucoup de cette

manière ; mais ce fer, ajoute Black, n'est pas d'une bien bonne qualité. Con lui-méme a rendu compte au public de quelques fais sur lesquels où peut asseoir des calculs économiques.

Ayant reçu des magasins de Portsmouth Déchet ée, mille deux 'cents quintaux de vieille fonte , c1cuis éconoqui avoir servi de lest, il en prépara, par son procédé, cinq cents quatre-vingt-trois. quintaux seize livres -de fer forgé ; ainsi, le déchet a été de plus de moitié , tandis que par la méthode ordinaire il n'est que d'un tiers environ. Mais l'inventeur assure qu'on ne doit pas ae-

corder trop de confiance à cette expeitence,