Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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( 32 ) attendu que la fonte qui sert de lest est .en, général de la plus mauvaise qualité, et que celle qui lui fut délivrée étoit couverte de rouille et de saletés qui ajoutoient à son poids. Elle é toit en outre en masses si grosses, si irrégulières , et par conséquent si peu mania-
bles , qu'on fut obligé d'en couler une partie
en gzteusards avant de la travailler, et que le surplus ne ponvoit etre manipulé qu'avec beaucoup de désavantage ; circonstances qui ont
Influence
dû augmenter le déchet. Au surplus , cet artiste assure qu'une affinerie montée d'après ses principes , et servie par trois hommes , dont un se repose tandis que les deux au:Tes travaillent , peut convertir par semaine, en fer forgé, quatre-vingts quintaux de fer eagueuse , et quece fer conteroit moins que le fer étranger. Plusieurs écrivains anglais , tels que lord
que l'introduc- Sheffield Playfair etc., desircnt voir adopter ti" d"c Pm- ce procédé dans les forges de leur pays. Ils pencédé peultavoir, sur le coin- sent que ce seroit un moven de diminuer-rirnine,ce de rAn- portation du fer forgé de Russie, don t la Grandegleterre. Bretagne reçoit annuellement 5o,000 tonnein
( de 2000 livres) , et celle du fer de Suède dont elle reçoit 20,000 tonneaux ; impori a-
tion qu'elle est Obligée de paver en argent. Le nombre des hauts fourneanx existans dans cette île , n'est , suivant Con , que de 85 , dont on évalue le produit en gueuse et en ouvrages de
fonte, à 85,000 tonneaux. On en convertit à peu-près moitié en fer forgé, tant au charbon de bois qu'au charbon de houille ou coalis nais ce fer anglais est tellement inférieur au fer
( 53 ) fer étranger, que l'on ne peut en faire usagek
pour la marine; la fabrication du fer forgé ne peut augmenter en A.ngleterre dans l'état actuel des choses ; les 5o,000 tonneaux qu'on en prépare ., suffisent aux besoins du commerce ; mais si l'on parven.oit à donner à ce fer une qualité égale à 'celle du fer de Suède, en lui conservant l'avantage du bon marché, il dest pas douteux que la demande ne s'accrut considérablement, et avec elle l'activité des affineries, .ainsi que celle des fourneaux,
l'extraction du minerai, et conséquemment la prospérité d'une branche importante d'industrie nationale. Les principes de Cort paroissent avoir été adopté par Folliot Scott et compagnie, dans des forges situées auprès de Londres.
Il est à desirer que ce procédé soit essayé parmi nous.' Le but que nous nous sommes proposés en le faisant connattre sera rempli
s'il en résulte de nouvelles vues sur le travail du plus précieux des métaux.
CYBSER Pour bien apprécier ce qui se passe dans
l'opération dont nous venons de rendre compte, faudroit plus de détails que Cort n'a jugé à
propos d'en donner. Il faudroit connoître la qualité de la fonte sur laquelle cet artiste a travaillé-, le fourneau qu'il a mis en usage, et la manière dont il a conduit l'opération , sur-tout relativement à l'emploi des .soufflets a l'écoulement des laitiers. Jeturii, des Niue vetatose on3