Journal des Mines (1794-95, volume 1)
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tarés sont de qualité opposée. Il
convient donc, lorsqu'on veut souder un pré , :d'intro-
duire la sonde de trois en trois toises lorsqu'en trouve le banc régulier, et de deux en deux, même de toise en. toise, dans le cas contraire. Nous observons que lorsqu'une couche est connue dans toute son épaisseur, et (pion a rencontré le dépôt sableux ou marneux, on peut encore sonder audelà , parce qu'il se trouve souvent plusieurs bancs de tourbes au-dessous de ces dépôts., V Des diverses espèces de tourbes.
La couleur, la pesanteur , le mélange de débris de piaules, de coquillages fluviatile s et de terre , sont les choses qui établissent les principales différences entre les diverses es-
pèces de tourbes. Ces aëcidens peuvent produire un grand nombre d'espèces de tourbes ; niais on ne s'arrête dans le commerce, qu'à ce qui établit des différences notable dans l'usage, et on y distingue trois .espèces principales : savoir iee la tourbe légère; 20. la tourbe moyenne,
( tourbe brune, tourbe molle ) 3°. la tourbe
dure. o. La tourbe légère est d'un brun inélé blanc, poreuse , .entremélée d'une quantité pinson. moins grande de roseaux , de joncs et
.d'autres plantes marécageuses. On y trouve assez .ordinirement des coquillages fluviatiles : elle
bràle avec activité, jette beaucoup de flamine
et
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et se consume vite; exhale peu de fumée et laisse une cendre blanchâtre et fort légère.
2°. La tourbe moyenne est plus noire, moins poreuse et plus pesante que la précédente ; elle ne contient point de roseaux. On y retrouve Seulement encore quelques filamens fort minces ; elle n'offre plus ou presque plus de coquillages : elle, s'allume phis difficilement
que la première, brûle, moins vivement d'abord,' et jette moins de flamme , eldiale une fumée plus considérable, plus épaisse et plus fétide ; donne plus de chaleur , se consume plus lentement et laisse une cendre jaune fort pesante.
30 La tourbe dure est d'un noir plus in-
tense encore que la tourbe moyenne , et plus pesante que les deux autres. On n'y retrouve plus aucun vestige de coquillages à peine y apperçoit-on quelques legères filandres , quelques vestiges méconnoissables de plantes. Elle s'allume encore plus difficilement que. la précédente, jette une flamme moins élevée, mais
phis vive ; exhale une fumée abondante, épaisse,
noire et. très-fétide, donne une chaleur trèspénétrante, se consume lentem eut et conserve le feu long-temps, laisse une cendre rougeâtre .
très -pesante.
On pourroit décrire plusieurs autres espèces de tourbes ; depuis la première jusqu'à la troisième, il y a des nuances presque sans nombre; mais on ne distingue dans le commerce que les trois genres que je viens de décrire. , confondant dans chactin d'eux toutes les espèces qui leur sont analogues ; il en est cependant eitere Journ. des Mines, Ventc;se , an 5.
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