Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1794-95, volume 1)

( 55 ) Après qu'on a découvert le banc de tourbes .8ur cette étendue de g pieds quarrés , des ou-

riers qui portent le. nom de tireurs

l'entament, en enlevant: à un- des angles de l'entaille, la largeur de. deux' bêchées ( fig.:2 ) ce qui donne deux mottes de j à le polices de hauteur, sur 17 à 18 de longueur, qu'on nomme chanteaux , et qui .équivalent cha<

cune à deux tourbes. L'entamure du banc

ainsi faite, chaque tireur continue à'la décou-

per, l'un allant à droite , et l'autre à gauche au moyeri du louchet à aileron ( fig. 3). La forme 'des tourbes est déterminée par cette manière de les extraire elles offrent un parallélipipède de il à 1:2 pouces de hauteur, sur 5 pouces dans les autres dimensions :la hauteur du louchet porte le nom de pointe. Ce parallélipipè,de éprouve plus ou moins de retrait pendant la dessication des tourbes , suivant leur nature et-le degré de sécheresse

qu'elles ont obtenu. Pendant le travail de l'entaille, on observe. de couper perpendiculairement ses faces ou

tranches latérales. La couche de -tourbe ne peut s'écrouler., à cause de la liaison de ses parties entr'elles elle ne peut être sujette qu'aux a Efaissemens qui arrivent, comme nous

l'avons dit, quand on la. charge ; ce qu'il faut éviter sur le bord des entailles. On continue à enfoncer le louchet vertica-

lement le long des tranches de la fosse, de manière que la tourbe à lever , ne tienne jamais que par les deux côtés que tranche te louchet, et à sa partie irarieure on elle est

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